Après un mois de septembre difficile sur le front sécuritaire, Johanna Rolland a obtenu de l’État des effectifs policiers supplémentaires. En échange, la maire de Nantes s'engage à recruter 50 policiers municipaux de plus et à implanter 100 nouvelles caméras de surveillance. Au grand dam de ses alliés écologistes.
D’abord 70 agents d’une unité de force mobile, affectés temporairement à la sécurité publique du centre‐ville de Nantes et de ses quartiers prioritaires à partir du 10 octobre. Puis 80 policiers « spécifiquement dédiés à l’agglomération nantaise » parmi les 200 de l’unité de CRS qui s’installera à Nantes en 2023. Du bleu dans les rues… Voilà ce que Johanna Rolland a obtenu du ministre de l’Intérieur, Gérald Darmanin, le 4 octobre au soir, à l’issue d’une réunion organisée en urgence suite aux nombreux faits‐divers ayant frappé la ville ces dernières semaines.
Suite à mon rendez‐vous avec le ministre de l’Intérieur, ce soir pour #Nantes : du concret, des avancées, des engagements réciproques pour une nouvelle étape dans la coopération entre l’État et la ville, pour la #sécurité des Nantaises et des Nantais. Retrouvez notre communiqué⤵️ pic.twitter.com/t3ssGNSwRA
— Johanna Rolland (@Johanna_Rolland) October 4, 2022
En échange, la maire (PS) de Nantes prévoit d’embaucher 50 policiers municipaux supplémentaires d’ici à la fin de son mandat, en 2026. Ils s’ajouteraient aux 70 promis lors de la campagne municipale de 2020 (moins de la moitié ont déjà été recrutés), pour porter les effectifs à 235. Alors que la police municipale nantaise ne patrouille plus après 23h45 depuis mai 2022 en raison …