Le procès de Joëlle Kerivin doit se tenir aujourd’hui, 9 mars, devant le tribunal correctionnel de Nantes. Accusée de malversations financières, l’ancienne directrice du festival de musique classique comparait pour abus de biens sociaux, abus de confiance et détournements de fonds publics.
C’est sans doute l’un des procès les plus attendus de ce début d’année. Ce jeudi 9 mars, après plusieurs mois de report, Joëlle Kerivin, l’ancienne patronne de la Folle Journée de Nantes devrait comparaître devant le tribunal correctionnel de Nantes. Celle qui pilotait jusqu’en mars 2021 la société d’économie mixte (SAEM) gérant le festival international de musique classique doit y répondre des délits d’abus de biens sociaux, abus de confiance et détournements de fonds publics.
Tout commence en janvier 2021, lors d’une assemblée générale de l’Espace Simone de Beauvoir, un groupement d’associations de défense des droits des femmes soutenu par la mairie, que préside Joëlle Kerivin. Ce jour‐là, la commissaire au compte de l’espace refuse de certifier ceux produits pour l’année 2019. Confrontée à des irrégularités, elle avertit alors la Ville de Nantes, qui commande deux audits au cabinet KPG. Le premier sur l’espace Simone de Beauvoir. Le second sur la SAEM Folle Journée.
Près de 300 000 euros détournés
Un peu moins de deux mois plus tard, leurs conclusions tombent, suivies peu après d’un communiqué de la Ville de Nantes. Il annonce dans le même temps la démission de Joëlle Kerivin de son poste de directrice de la Folle Journée et le dép …