A Machecoul, le syndicat Atlantic'Eau a retrouvé les traces de 33 molécules chimiques polluantes dans l'eau potable. Un cas loin d'être isolé dans le département.
Les traces de 33 molécules trouvées dans l’eau potable… C’est un nouveau constat inquiétant qu’a rendu public la semaine dernière Atlantic’Eau. Ce syndicat qui gère la distribution de l’eau dans près de 160 communes de Loire‐Atlantique pour plus de 500 000 habitants a donc détecté la trace de dizaines de molécules chimiques dans l’eau tirée de la nappe phréatique de Machecoul, ainsi que l’a rapporté Ouest‐France. Et ce, après son passage en usine de traitement.
Parmi ces molécules, sept proviennent de pesticides connus (herbicides et fongicides), les autres n’ayant pas pu être identifiées. Si cette présence de rend pas l’eau impropre à la consommation, cette découverte inquiète néanmoins. D’abord parce qu’elle montre, une fois encore, que des résidus de produits chimiques utilisées en agriculture, dans l’industrie, les cosmétiques ou la pharmacie, résistent aux traitements appliqués dans les usines censées les faire disparaître.
https://www.mediacites.fr/enquete/nantes/2021/01/14/pesticides-en-loire-atlantique-le-maire-le-robinet-deau-et-les-metabolites/
La crainte de l’effet cocktail
Ensuite parce que cette présence serait probablement passée inaperçue sans les recherches poussées menées par Atlantic’Eau, le seul syndicat en France à mener ce type d’études, qui s’intéressent notamment à l’effet cocktail de ces différents polluants. Enfin parce que le cas de la nappe …