Université de Nantes : un manque de moyens de plus en plus criant

2023-03-Nantes-bâtiment-fac-droit
Le bâtiment de la fac de droit et de sciences politiques de l'université de Nantes. / Photo : Nantes Université

Publié le

Modifié le

Temps de lecture : 2 minutes

Favorite

Par Benjamin Peyrel

Épuisement, démissions et arrêts de travail… À la fac de droit comme à l’IAE, enseignants et personnel dénoncent un manque d’effectifs chronique qui provoque souffrance au travail et sous encadrement des étudiants.

Après de longs mois à frôler de la rupture, ils ont fini par craquer. Lundi 20 mars, les personnels de la faculté de droit et ceux de l’IAE de Nantes (Institut d’administration des entreprises) étaient chacun réunis en assemblée générale pour dénoncer le manque d’effectifs et de moyens auxquels ils font face depuis de longs mois.

Mettant à exécution une menace lancée en novembre dernier, une vingtaine des responsables de formation de l’UFR de droit ont démissionné de leurs fonctions pédagogiques, ainsi que l’a rapporté Ouest‐France, lundi. Conséquence : hors des cours, plus d’interlocuteurs pour les étudiants. Et, alors que les candidatures en masters débutaient ce mercredi 22 mars sur la nouvelle plateforme lancée par le gouvernement, plus personne pour les examiner. En novembre dernier, les représentants d’un personnel épuisé et à bout avaient déjà réclamé une baisse de 25% des places en première année de droit et sciences politiques, à partir de la rentrée de septembre 2023.
Épuisement et mal‐être
A l’IAE, l’école de management de l’université, les personnels et enseignants ont eux repris les cours lundi. Mais la crise, mise en lumière par deux jours « d’arrêt d’activité » les 16 et 17 mars, perdure. Là encore, c’est le manque de moyens, le sous‐effectif chronique et la surcharge de travail qui est en cause. Alors que la directrice de l’institut et sa secrétaire générale ont été plac …

Nous vous offrons l’accès à cet article

Et à toutes nos enquêtes pendant deux jours  !
Oui, on est généreux 😉 Mais pensez aussi à vous abonner  !

En renseignant votre adresse, vous acceptez nos conditions générales d’utilisation.
Mediacités s’engage à ne pas céder votre adresse à des tiers. En cas d’échec, écrivez à contact@mediacites.fr
  • J’accède aux 4 éditions de Mediacités (Lille, Lyon, Nantes et Toulouse)
  • Je découvre un média 100 % indépendant, avec 0 % de publicité

Attention, journal en danger !

Depuis huit ans, Mediacités propose un journalisme d’investigation sur les pouvoirs locaux et ses enquêtes ont de l’impact dans les villes. Aujourd’hui notre existence est menacée.
Soutenez la rédaction, ses journalistes et la démocratie locale :

Je soutiens Mediacités

  • en vous abonnant (69 € par an ou 7,90 € par mois, résiliable à tout moment et facilement) pour lire toutes les enquêtes
  • en effectuant un don (défiscalisable à 66%) pour soutenir le travail et assurer la survie d’un journal local indépendant, sans pub et à impact.

Attention : journal en danger !
Soutenez Mediacités !

Depuis bientôt huit ans, notre journal d’investigation propose des enquêtes sur les pouvoirs locaux dans les grandes métropoles. À Lille, Lyon, Nantes et Toulouse, des dizaines de journalistes publient en toute indépendance des informations inédites qui nourrissent le débat public et produisent de l’impact.
Aujourd’hui, notre campagne de financement participatif a atteint son premier objectif.
Pour garantir notre indépendance et contribuer au développement d’une presse locale d’investigation, aidez-nous à aller plus loin et à atteindre 110% d’ici au 31 décembre !
On vous explique tout ici :

Comment soutenir Mediacités ?

Chaque coup de pouce compte !

Ceci fermera dans 30 secondes