Manque de bras, de lits, de temps… la psychiatrie nantaise toujours en crise

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A l'intérieur de l'hôpital Saint-Jacques de Nantes, qui abrite le service de psychiatrie du CHU. / Photo : Louis Raymond

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Par Benjamin Peyrel

En crise depuis plusieurs années, la médecine psychiatrique et pédopsychiatrique nantaise est au bord de la rupture. Les soignants appellent une fois encore à la mobilisation et à l'augmentation des moyens.

C’est très loin d’être une nouveauté. Ce qui rend la crise encore plus violente. Depuis plusieurs années, les soignants des structures psychiatriques et pédopsychiatriques de Loire‐Atlantique sont confrontés à une triple pression : augmentation du nombre de patients, fermeture de lits et difficultés de recrutement. En mai 2021, Mediacités détaillait déjà, dans une enquête, cette situation inextricable, alors renforcée par les conséquences du confinement et de la crise sanitaire. Mardi 9 mai, des professionnels des services de psychiatrie sonnaient 

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