Violences en marge d’une manifestation à Nantes : la justice plus rapide que la police des polices

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Quatre étudiantes ont déposé plainte pour agression sexuelle suite à une intervention de police à Nantes, le 14 mars. / Photo : DR - compte Twitter Andy Kerbrat

Publié le

Temps de lecture : 3 minutes

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Par Guillaume Frouin (PressPepper)

Si l’on attend toujours les conclusions de l’IGPN sur les « violences sexuelles » commises par des policiers en marge d’un défilé contre la réforme des retraites, en mars dernier, le tribunal correctionnel de Nantes vient de condamner l’un des manifestants nassés ce jour là.

Si l’on attend toujours les conclusions de l’enquête de l’Inspection générale de la police nationale (IGPN) dans l’affaire des violences sexuelles commises par des policiers nantais en marge d’une manifestation contre la réforme des retraites, en mars dernier, la justice vient de se prononcer sur un « à‑côté » de ce dossier sensible

Dans la nuit du jeudi 8 au vendredi 9 juin, sur les coups de minuit, un leader étudiant a été condamné par le tribunal correctionnel de Nantes pour des « violences » commises sur un membre des forces de l’ordre lors du même événement, le 14 mars dernier, sur les bords de l’Erdre. Hugo S. aurait donné ce jour‐là un « coup de pied assez violent » dans le tibia d’un fonctionnaire qui tentait de désolidariser le bloc de manifestants se tenant « bras dessus – bras dessous ».

https://www.mediacites.fr/enquete/nantes/2023/03/21/victimes-de-violences-sexuelles-lors-dune-fouille-de-la-police-des-etudiantes-nantaises-temoignent/

Ce militant SUD Solidaires de 24 ans a aussi été reconnu coupable d’un « port d’arme prohibé ». Étudiant aux Beaux‐Arts de Saint‐Nazaire, il était ce jour‐là en possession d’un cutter. Ce jeune Nantais a écopé au final de six mois de prison avec sursis probatoire. Pendant deux ans, il aura interdiction de détenir une arme et devra chercher activement du travail ou une formation. Interdit de manifester en Loire‐Atlantique durant ces deux années …

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