Faute de sénateur sortant ou d'un solide réseau d'élus locaux, la France insoumise peine à peser sur les élections sénatoriales à venir. Mais à Nantes, comme partout en France, le parti mélenchoniste cherche à rééditer la stratégie « Nupes » d'union de la gauche. Sans grand succès pour le moment
Ce n’est un secret pour personne : sans un seul sénateur sortant et avec un nombre d’élus locaux encore très faible, la France insoumise risque de ne pas peser bien lourd lors des prochaines élections sénatoriales. Raison pour laquelle le parti de Jean‐Luc Mélenchon tente depuis plusieurs semaines de rééditer sa stratégie des dernières législatives, en proposant un accord national à ses partenaires écologistes, socialistes et communistes de la Nupes. Sans rencontrer jusqu’à présent le moindre succès.
Et ce qui est vrai au niveau national l’est également au niveau local, en Loire‐Atlantique. Lorsqu’on lui parle de la division des gauches, Maxime Viancin soupire. « Nous sommes un peu atterrés de voir le comportement des uns et des autres, aussi bien nationalement que localement », affirme ce graphiste de métier, qui fut salarié de LFI lors de la campagne présidentielle de 2022. Avec l’adjointe au maire de Bouaye, Marie‐Pierre Ratez, il a été récemment désigné co‐chef de file du mouvement pour les élections sénatoriales en Loire‐Atlantique. Avec pour objectif de faire vivre l’union de la gauche localement, et d’obtenir d’ici à septembre 2023, un accord électoral similaire à celui mis en place pour les législatives 2022.
https://www.mediacites.fr/enquete/nantes/2023/06/01/a‑quelques-mois-des-senatoriales-les-demons-de-la-division-menacent-la-gauche-a-nantes-et-en-loire-atlantique …