Moyennant 10 000 euros, la Ville de La Baule a commandé à l’Ifop un sondage sur « le climat municipal à mi-mandat ». Ses résultats sont dithyrambiques pour le maire LR Franck Louvrier. Hasard (ou pas), l’institut de sondage co-organise bientôt le très élitiste « sommet des Napoleons », dans la station balnéaire.
Tout maire rougirait de tels résultats. Mais peu, il est vrai, commandent un tel sondage en guise de bilan de mi‐mandat. Surtout quand sa ville compte à peine 17 000 administrés. Pourtant c’est bien à l’Ifop, le plus vieux des six principaux instituts de sondage français, que la Ville de La Baule a commandé une étude sur « le climat municipal à mi‐mandat » pour « 10 000 euros environ », selon son service communication. Une étude analogue avait déjà été commandée il y a deux ans, en 2021. Ses résultats complets, transmis à Mediacités, sont canons pour le maire Franck Louvrier, qui préside par ailleurs la fédération LR de Loire‐Atlantique en penchant vers le macronisme et en susurrant à l’oreille de Christelle Morançais.
Les 604 Baulois interrogés par téléphone entre le 4 et 9 avril dernier (formant un échantillon représentatif de la population) sont 97 % à se dire « satisfaits d’y vivre ». À titre plus personnel, 80 % des habitants sont très ou assez satisfaits de l’action de l’équipe municipale menée par l’ancien Monsieur com’ du président Nicolas Sarkozy, passé ensuite par Publicis. Comme l’annote l’Ifop, la moyenne nationale est cependant de 85 % pour cette taille de ville. Depuis l’élection de Franck Louvrier en 2020, qui avait difficilement surmonté les divisions de la droite locale, 63 % des Baulois estiment que la situation de la ville s’est plutôt améliorée, 22% que rien …