D’après l’équipe de l'émission Vert de rage, il y aurait encore des matériaux amiantés dans deux tiers des écoles nantaises. La mairie rassure.
Un tiers des écoles primaires et maternelles de France contiendraient de l’amiante, un matériau interdit dans les constructions depuis 1997 car nocif. C’est la conclusion des huit journalistes qui ont enquêté pendant huit mois pour un numéro inédit de la série documentaire Vert de rage, qui sera diffusé sur France 5, en septembre prochain.
Sur les 15 804 écoles pour lesquelles les journalistes ont obtenu des informations (sur 50 000 écoles en France), 5 505 présentent des traces d’amiante. « À l’inverse, 4 771 écoles n’en contiennent pas. Pour les autres, on dispose d’informations concernant les diagnostics réalisés, mais pas de leurs conclusions », précise l’équipe (voir encadré ci‐dessous sur la méthodologie).
Mais à Nantes, la situation semble plus préoccupante, tout comme à Paris, tant elle explose les statistiques. D’après les résultats de l’étude de 2016 de l’Observatoire national de la sécurité des établissements d’enseignement (ONS), que les journalistes ont analysés et mis à jour quand cela était possible, 105 écoles contiennent des matériaux amiantés sur les 153 établissements publics et privés du premier degré de la commune. La consultation du
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