Malgré une peine aggravée en appel, le notaire de Nantes continuera à exercer

Illusation étude notaire. Photo creative commons
Illustration étude notaire. Photo : creative commons

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Par Claire Besnard (PressPepper)

La cour d’appel de Rennes a alourdi la peine infligée à un notaire nantais accusé d’avoir bradé l’appartement d’un riche dentiste au profit d’un "bon client" issu de la communauté des gens du voyage. Un notaire aux pratiques illégales, soutenu à la barre, par un commissaire de police et un ancien doyen de la faculté de droit.

Il voulait être « le notaire de tous » mais la justice ne l’a pas entendu ainsi. Jeudi 12 octobre, la cour d’appel de Rennes a aggravé la condamnation de Stéphane Benasli pour « complicité d’abus de faiblesse ». En 2012, ce notaire nantais avait acté « dans des conditions rocambolesques » la vente d’un appartement de 100 mètres carrés près de la place Graslin au profit d’un de ses « bons clients ». Le tarif ? 100 000 euros, seulement, pour un bien qui sera ensuite évalué à… 250 000 euros.

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