Le géant du BTP réclamait 1,5 milliard d’euros à l’État pour l’abandon du projet de nouvel aéroport près de Nantes. En vain ! Le tribunal administratif en a décidé autrement, mais ne ferme pas la porte à une compensation.
Vinci sera peut‐être, un jour, un peu indemnisé… ou pas. Le tribunal administratif de Nantes a rejeté, dans l’immédiat, la demande d’indemnisation formulée par sa filiale Aéroports du Grand Ouest (AGO) après l’abandon du projet d’aéroport de Notre‐Dame‐des‐Landes en 2018 par l’État. La société – détenue à 85 % par le groupe de BTP – réclamait 1,5 milliard d’euros de dédommagements en raison de cette « faute » de l’administration ou, du moins, pour « les préjudices nés de l’exécution du contrat » initial qu’elle avait conclu en 2010.
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