La contribution demandée par l’État aux collectivités pour réduire le déficit public est passé de 5 milliards (sous le gouvernement Barnier) à 2,2 milliards d'euros en 2025 (sous celui de François Bayrou). C’est autant d’efforts en moins pour les collectivités locales basées à Nantes. Mediacités a fait le compte.
90 millions d’euros. Voilà le montant total des ponctions de l’État sur les collectivités nantaises, évalué par Mediacités mi‐octobre. C’était le temps où Michel Barnier (LR) occupait le poste de Premier ministre en faisant de la réduction du déficit public son premier engagement.
Trois mois et un nouveau locataire à Matignon plus tard, la cure de rigueur sera peut‐être moins douloureuse. Le Premier ministre, François Bayrou (Modem), envisage d’alléger l’effort demandé aux collectivités locales. Il passerait de 5 à 2,2 milliards d’euros. En conséquence, les collectivités locales basées à Nantes n’auraient plus 90 millions d’euros d’économies à réaliser, mais seulement 50 millions, environ, selon nos calculs.
La nouvelle mouture du PLF 2025, a été amendée puis adoptée par les sénateurs le jeudi 23 janvier. L’examen en commission mixte paritaire débute ce jeudi, avant un vote définitif des députés qui pourrait avoir lieu le 19 février. Pour l’heure, environ 2 000 collectivités sont concernées par l’effort demandé : les 12 régions de métropole (hors Corse), une cinquantaine de départements, 130 communautés de communes ou métropoles et quelque 1 800 communes. Soit une répartition plus large de l’effort demandé. Dans la mouture Barnier, les 450 plus grandes collectivités étaient surtout visées. De quoi changer la donne en Loire‐Atlantique.