Le promoteur nantais, surendetté, a été placé ce 5 février en redressement judiciaire par le tribunal de commerce de Nantes. La suite logique d’une chute brutale, sur fond de crise immobilière et de choix douteux de son PDG Yoann Choin-Joubert. Qui espère encore sauver 60 programmes immobiliers et 100 emplois.
Est‐ce le chant du cygne ? Ce 5 février, Réalités annonce que le tribunal de commerce de Nantes a accepté son placement en redressement judiciaire « avec une période d’observation de six mois ». Sont concernées, la holding du groupe ainsi que plusieurs filiales de projets. « Les programmes immobiliers en chantier ne sont pas touchés », assure le promoteur nantais dans un communiqué. Qui espère encore ainsi mener à leur terme 60 programmes immobiliers en 2025 et 2026 (pour environ 3 200 logements), alors qu’il en accumulait encore 350 il y a deux ans. Cela concerne donc l’aussi crucial que coûteux projet de nouveau stade Bauer et d’immeubles à Saint‐Ouen‐sur‐Seine (Seine‐Saint‐Denis), dont l’arrêt des travaux à l’automne avait suscité l’inquiétude.