Le Panache, le premier magazine de sa filiale Puy du Fou éditions, sera vendu à partir d’avril pour « faire connaître et aimer la France aux enfants ». Sa rédactrice en cheffe, Gwenaële Robert, est une romancière jeunesse reconnue. Tandis que la direction déléguée du titre s’avère proche de l’extrême droite.
Détenir une maison d’édition, c’est peser dans le champ culturel et politique. Dernière preuve en date, le rachat en décembre 2023 du groupe Hachette, le numéro un français, par le milliardaire Vincent Bolloré. Au Puy du Fou, le fondateur Philippe de Villiers, l’avait expérimenté bien avant. « Par mes livres et mon Puy du Fou, j’ai fait passer beaucoup plus d’idées qu’en restant la énième écrevisse de la bassine », déclarait‐il, en 2016, au magazine France (désormais disparu). Avec des propos beaucoup plus nuancés, le fils Nicolas de Villiers, patron du parc vendéen, explique les raisons de la création, en septembre dernier d’une nouvelle filiale, Puy du Fou éditions. « La vocation de Puy du Fou éditions, par ce nouveau magazine, est de faire découvrir et aimer les richesses du patrimoine français, dans son histoire, ses paysages, sa culture, son art de vivre ».
Le premier titre de cette nouvelle maison d’édition, évidemment axé sur l’histoire, se nomme Le Panache. Sortie prévue en avril avec déjà une campagne de préabonnement en ligne. Ce mensuel de 60 pages est « destiné à faire connaître et aimer la France aux enfants, vantent ses promoteurs. Il offre un contenu varié de grande qualité pour susciter l’émerveillement, développer l’imagination et transmettre les richesses du patrimoine français ». Avec trois rubriques différentes : « La grande histoire » ; « À la découverte du patrimoine français » puis, une BD feuilleton à chaque numéro. La revue compte deux mascottes : Victoire et Jacques, 12 et 10 ans, qui évoluent dans la Vendée de l’après-guerre.