À peine lancée et déjà enterrée. La proposition d’un rassemblement de tous les partis de droite et d’extrême droite face à Johanna Rolland est rejetée par les différents protagonistes.
Ce mouvement né il y a à peine six mois n’a aucun élu dans l’agglomération nantaise, mais cela ne l’empêche pas de s’immiscer dans la campagne des élections municipales. Dans un communiqué de presse envoyé le 17 avril dernier, Identité‐Libertés, l’antenne locale du parti d’extrême droite présidé par Marion Maréchal, appelle à un « rassemblement de toutes les droites » avec l’objectif affiché de « reprendre la ville à Johanna Rolland ».
L’héritier direct du mouvement Sens commun, bras politique de La Manif pour tous, part d’un constat amer : depuis 30 ans, la droite perd Nantes et à moins d’un an des municipales, « la droite nantaise reste désorganisée » et « n’a toujours pas désigné son chef de file ». Pour Carol Godon, la responsable départementale du mouvement, « ni la droite traditionnelle alliée au centre, ni le Rassemblement national seul ne peuvent gagner ». Conclusion : il faut créer « une grande coalition transpartisane », des macronistes au Rassemblement national en passant par les Républicains. Une sorte de stratégie de la dernière chance « pour dépasser les étiquettes et les stratégies partisanes individuelles. »