Mardi 6 février, les policiers ont perquisitionné les différents sièges du géant du lait dans le cadre d'une enquête pour fraude fiscale menée par le Parquet national financier (PNF) suite à des révélations de Mediacités, des Jours et de Mediapart.
Un gigantesque dossier de fraude fiscale… Comme l’a révélé Le Monde, mardi dans la journée, en perquisitionnant le siège lavallois de Lactalis, ses bureaux parisiens ainsi que l’hôtel particulier de son PDG Emmanuel Besnier, les enquêteurs de la Brigade nationale de répression de la délinquance fiscale ont ajouté de nouvelles pièces à la tentaculaire affaire visant le géant français du lait.
Depuis 2018, Lactalis est visé par une enquête préliminaire du Parquet national financier (PNF) pour fraude fiscale aggravée et blanchiment de fraude fiscale aggravée. Les investigations avaient été déclenchées après la parution de plusieurs enquêtes dans la presse.
Un peu plus tôt, les révélations de Mediacités [lire l’intégralité de notre dossier consacré à Lactalis] ainsi que celles des Jours, de Mediapart ou du magazine Ebdo avaient levé le voile sur l’existence de plusieurs filiales du groupe en Belgique et au Luxembourg, soupçonnées de servir d’aspirateurs à bénéfices afin d’échapper à l’impôt en France. En 2020, le média Disclose évaluait à 220 millions d’euros le préjudice pour les finances publiques. Et ce, pour la seule période 2013–2018.
https://www.mediacites.fr/nantes/dossier/lactalis/
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