Afficher son appartenance à un parti politique est-il devenu une honte ? Dans le cadre de ces élections municipales à Toulouse, assurément. Sur les sites de présentation des différentes listes toulousaines, logos et affiliations se font très discrets quand ils n'ont pas tout simplement disparu.
Afficher son appartenance à un parti politique est‐il devenu une honte ? Dans le cadre de ces élections municipales à Toulouse, assurément. Sur les sites de présentation des différentes listes toulousaines, logos et affiliations se font très discrets quand ils n’ont pas tout simplement disparu.
Chez Aimer Toulouse, par exemple, aucune mention des Républicains, le parti de Jean‐Luc Moudenc, sur la page d’accueil du site ou dans la biographie du maire sortant. Sa 2e colistière, Laurence Arribagé, ex‐députée UMP/LR et présidente des LR 31 est présentée comme une simple « citoyenne membre d’un parti politique ». Même escamotage des autres partis qui soutiennent officiellement le maire sortant : La République en marche, le Mouvement radical, social et libéral, Agir et l’UDI.
De l’autre côté, la page d’accueil d’Archipel Citoyen mentionne – tout en bas – la liste des partis réunis pour la circonstance (EELV, LFI, Nouvelle Donne, Parti Pirate, Place Publique, Toulouse Idées Neuves et Ensemble!), mais celle des candidats fait l’impasse sur les affiliations des uns et des autres. Impossible pour le citoyen débarquant sur le site pour la première fois de connaître l’affiliation EELV de la tête de liste Antoine Maurice ou l’étiquette LFI d’Hélène Magdo (4e), par exemple.
La situation n’est pas plus claire chez Nadia Pellefigue. La tête de liste Une Nouvelle Énergie a remisé les partis dans un petit coin de sa page d’accueil. Sous la mention « avec le soutien de », le logo de son mouvement « Une » côtoie ceux du PS, du PRG, du PCF, de Vers l’Écologie Citoyenne et d’Occitanie Pais Nostre. Dans la liste des candidats, la …