A Toulouse, cachez ce parti que l’on ne saurait voir

Publié le

Temps de lecture : 2 minutes

Favorite

Par Gael Cérez

Afficher son appartenance à un parti politique est-il devenu une honte ? Dans le cadre de ces élections municipales à Toulouse, assurément. Sur les sites de présentation des différentes listes toulousaines, logos et affiliations se font très discrets quand ils n'ont pas tout simplement disparu.

Afficher son appartenance à un parti politique est‐il devenu une honte ? Dans le cadre de ces élections municipales à Toulouse, assurément. Sur les sites de présentation des différentes listes toulousaines, logos et affiliations se font très discrets quand ils n’ont pas tout simplement disparu.

Chez Aimer Toulouse, par exemple, aucune mention des Républicains, le parti de Jean‐Luc Moudenc, sur la page d’accueil du site ou dans la biographie du maire sortant. Sa 2e colistière, Laurence Arribagé, ex‐députée UMP/LR et présidente des LR 31 est présentée comme une simple « citoyenne membre d’un parti politique ». Même escamotage des autres partis qui soutiennent officiellement le maire sortant : La République en marche, le Mouvement radical, social et libéral, Agir et l’UDI.

De l’autre côté, la page d’accueil d’Archipel Citoyen mentionne – tout en bas – la liste des partis réunis pour la circonstance (EELV, LFI, Nouvelle Donne, Parti Pirate, Place Publique, Toulouse Idées Neuves et Ensemble!), mais celle des candidats fait l’impasse sur les affiliations des uns et des autres. Impossible pour le citoyen débarquant sur le site pour la première fois de connaître l’affiliation EELV de la tête de liste Antoine Maurice ou l’étiquette LFI d’Hélène Magdo (4e), par exemple.

La situation n’est pas plus claire chez Nadia Pellefigue. La tête de liste Une Nouvelle Énergie a remisé les partis dans un petit coin de sa page d’accueil. Sous la mention « avec le soutien de », le logo de son mouvement « Une » côtoie ceux du PS, du PRG, du PCF, de Vers l’Écologie Citoyenne et d’Occitanie Pais Nostre. Dans la liste des candidats, la …

Nous vous offrons l’accès à cet article

Et à toutes nos enquêtes pendant deux jours  !
Oui, on est généreux 😉 Mais pensez aussi à vous abonner  !

En renseignant votre adresse, vous acceptez nos conditions générales d’utilisation.
Mediacités s’engage à ne pas céder votre adresse à des tiers. En cas d’échec, écrivez à contact@mediacites.fr
  • J’accède aux 4 éditions de Mediacités (Lille, Lyon, Nantes et Toulouse)
  • Je découvre un média 100 % indépendant, avec 0 % de publicité

Attention, journal en danger !

Depuis huit ans, Mediacités propose un journalisme d’investigation sur les pouvoirs locaux et ses enquêtes ont de l’impact dans les villes. Aujourd’hui notre existence est menacée.
Soutenez la rédaction, ses journalistes et la démocratie locale :

Je soutiens Mediacités

  • en vous abonnant (69 € par an ou 7,90 € par mois, résiliable à tout moment et facilement) pour lire toutes les enquêtes
  • en effectuant un don (défiscalisable à 66%) pour soutenir le travail et assurer la survie d’un journal local indépendant, sans pub et à impact.

Attention : journal en danger !
Soutenez Mediacités !

Depuis bientôt huit ans, notre journal d’investigation propose des enquêtes sur les pouvoirs locaux dans les grandes métropoles. À Lille, Lyon, Nantes et Toulouse, des dizaines de journalistes publient en toute indépendance des informations inédites qui nourrissent le débat public et produisent de l’impact.
Aujourd’hui, notre campagne de financement participatif a dépassé 75% de l’objectif. Aidez-nous à atteindre les 100% d'ici au 31 décembre !
On vous explique tout ici :

Comment soutenir Mediacités ?

D’ici au 31 décembre, chaque coup de pouce compte !

Ceci fermera dans 25 secondes