Après avoir proclamé qu'il ne briguerait pas de 4e mandat, le maire sortant a manœuvré pour constituer une cinquième liste-surprise qui doit être conduite par Véronique Maumy, son adjointe au développement économique.
Le maire (LR) de Castanet‐Tolosan a changé d’avis. Après avoir proclamé urbi et orbi qu’il ne briguerait pas de 4e mandat, le maire sortant a mis à profit les vacances scolaires pour constituer une cinquième liste‐surprise. Selon nos informations, Arnaud Lafon ne sera pas lui‐même candidat. Mais c’est bien lui qui est à la manœuvre derrière cette liste de dernière minute, qui doit être conduite par Véronique Maumy, son adjointe au développement économique. Une dizaine d’anciens conseillers sortants devraient rejoindre les « lafonistes » de Castanet‐Tolosan. Trois d’entre eux ont déserté la liste conduite par le jeune Thomas Berger, investi par LREM, qui apparaît comme la principe victime de cet volte‐face de dernière minute.
Arnaud Lafon n’a pas digéré les critiques de ce jeune professeur de philosophie à l’encontre du futur « éco‐quartier » de 35 hectares prévu en lisière de la commune de Pechabou. Très contesté localement, ce nouveau projet d’urbanisme à Castanet prévoit la construction de 1.800 logements et des immeubles collectifs de 6 étages pour les 20 ans à venir. Assumant sa réputation de « maire‐batisseur », Arnaud Lafon tenait visiblement à signer le contrat de concession de cette ZAC avec des aménageur privés avant de quitter la mairie. L’Agglorieuse, journal satirique de Montpellier, s’est étonné des conditions d’attribution de cette concession à Angelotti, un promoteur de Béziers. Arnaud Lafon assure qu’il n’a rien à se reprocher. Bravache, il repart donc au combat pour défendre son projet.
Le seul candidat qui soutenait politiquement le …