L'ancien maire adjoint chargé de la sécurité de Pierre Cohen, a décidé d’apporter son soutien à la socialiste socialiste.
Jean‐Pierre Havrin, ancien maire adjoint chargé de la sécurité de Pierre Cohen, a décidé d’apporter son soutien à la socialiste Nadia Pellefigue. « Son programme en matière de sécurité est proche de ce qui me tient à cœur : la police de proximité », explique‐t‐il. Et pour cause, outre la création de deux « commissariats » municipaux, la tête de liste Une Nouvelle Énergie pour Toulouse veut mettre en place des unités territoriales de quartiers au sein de la police municipale pour mieux mailler la ville. Elle souhaite aussi constituer des maraudes composées de policiers municipaux et d’agents issus de divers services de la ville (sociaux, espaces verts, propreté…) pour aller à la rencontre des Toulousains et recueillir leurs problèmes de sécurité du quotidien. « Il faut en effet que les policiers municipaux soient beaucoup plus au contact de la population et s’en fassent connaître directement », appuie l’ancien directeur départemental de la Sécurité Publique (1999–2003).
Autre proposition qu’il soutient : le recrutement de 200 policiers nationaux. Si une telle mesure relève directement de Paris, Nadia Pellefigue la portera directement sur la table du ministre de l’Intérieur si elle est élue. Tout comme le maire sortant qui « malgré ses bonnes relations avec le gouvernement, n’a pas pu les obtenir en six ans de mandat », tacle Jean‐Pierre Havrin. « À l’inverse, Bordeaux est de longue date bien mieux dotée que Toulouse alors que la délinquance y est moins élevée. Mais avec des maires comme Chaban‐Delmas puis Juppé, cela a visiblement été plus facile. »
Frédéric Dessort