La question palestinienne s’est invitée dans le débat des municipales par le biais de l'association BDS et du collectif Palestine vaincra.
C’est par effraction militante que la question palestinienne s’est invitée dans le débat des municipales à Toulouse. Le comité local de l’association Boycott Désinvestissement Sanction (BDS, une campagne civile internationale de soutien au peuple palestinien appelant au boycott de l’État d’Israël) a adressé le 3 février une lettre ouverte à tous les « candidat.e.s à la mairie de Toulouse », à l’exception de celui du RN. Leur courrier concerne un vœu adopté le 18 mars 2016 par l’actuelle majorité municipale appuyant « le refus d’accueillir dans des établissements publics ou subventionnés de la ville de Toulouse des évènements visant à promouvoir le boycott d’Israël ». BDS Toulouse demande aux candidats en lice de se « prononcer contre toute interdiction qui pourrait se réclamer de ce voeu ».
Trois semaines après, seul le NPA et la liste Pour la cohésion de Pierre Cohen ont répondu. Le premier se dit « clairement contre toute interdiction de salles municipales à la campagne BDS et pour l’annulation du vœu du conseil municipal de 2016 ». Plus nuancé, Pierre Cohen rappelle à BDS que sa liste ne se « prononce pas sur vos propres positionnements » mais assure que « le prêt de salle ne peut se faire à géométrie variable et doit respecter le droit. Toute association non frappée par une interdiction juridique peut y prétendre. Je m’engage à faire respecter ce droit. »
À cela s’ajoute une campagne dénonçant le jumelage entre Toulouse et Tel Aviv, lancée par le collectif Palestine vaincra. Depuis 1962, les deux ville procèdent à des échanges socio‐culturels et économiques, dans le cadre de ce jumelage. Le collectif demande à la mairie de Toulouse de ne « plus soutenir l’apartheid israélien ». Le candidat …