Candidate à sa réélection, la maire sortante de Saint-Orens, Dominique Faure (LREM), est attaquée sur son bilan en matière d'urbanisme et de fonctionnement démocratique par ses trois concurrents, dont deux ont fait partie de sa majorité. Ambiance.
Élue en 2014 et candidate à sa réelection, la maire sortante de Saint‐Orens de Gameville, Dominique Faure, soutenue par LREM et investie par le Mouvement radical, social et libéral (MRSL, ex‐radicaux valoisiens) trouvera ce dimanche sur sa route trois adversaires : Aude Lumeau‐Preceptis, conseillère régionale socialiste à la tête d’une liste d’union de la gauche, Marc Del Borello, président de Tisseo voyageur et Maria Laffont pour la liste Génération citoyenne. Ces deux derniers ont fait partie de la majorité municipale avant de la quitter, en 2015 pour l’ex-numéro 2 Marc Del Borello, et en 2019 pour Maria Laffont qui s’était en charge de l’éducation. Six autres élus ont quitté le navire en cours de route depuis 2014. Huit départs en six ans dont quatre rejoignant l’opposition, révélateurs du niveau de tension politique dans une ville de 12 000 habitants.
C’est sur le terrain de l’urbanisme que Dominique Faure, également 7e vice‐présidente de la métropole au développement économique et à l’aménagement des zones d’activités économiques, est chatouillée par ses concurrents. En la matière, son principal fardeau demeure la construction, en 2019, d’une imposante maison des arts martiaux « dont le budget initial, calculé à 5,5 millions d’euros, dépasse aujourd’hui 9 millions d’euros ! » s’indigne Aude Lumeau Preceptis. À cela s’ajoute la villa Massot, belle demeure destinée à devenir une « maison des arts », acquise en 2017 par la mairie à un prix quatre fois supérieur à celui annoncé. Des dossiers qui ont beaucoup agité la scène politique saint‐orenaise ces dernières années (relire notre article «