40 000 emplois directs et autant d'emplois indirects pourraient disparaître dans la région selon le président de la CCI d'Occitanie.
Entre 20 000 et 40 000 emplois pourraient disparaître dans la filière aéronautique dans la région. L’impact de la crise du Coronavirus sera « très profond et long », selon le président de la Chambre de Commerce et d’Industrie d’Occitanie Alain Di Crescenzo. « Il faut être réaliste. Les compagnies aériennes perdront, selon les prévisions, la moitié de leur chiffre d’affaires en 2020. Il n’y aura pas de nouvelle commande d’avion cette année. Avec la baisse d’un tiers des cadences d’Airbus, et on ne sait pas pour combien de temps, je ne vois pas comment on évitera la restructuration. »
Alors qu’Airbus pourrait annoncer un éventuel plan de restructuration, la moitié des emplois directs de la chaîne d’approvisionnement de l’avionneur est menacée. « Que signifie une baisse d’un tiers des cadences d’Airbus pour la sous‐traitance, qui fabrique 80 % des avions ?, interroge Alain Di Cescenzo. Cela équivaut à 50 % de perte d’activité en 2020, 33 % en 2021, et 25 % en 2022, par rapport aux chiffres de 2019. Et encore, il se peut que le scénario d’un tiers de cadence en moins soit optimiste, et qu’on passe à 80 % (de perte d’activité, NDLR) pour Boeing et Airbus. Je suis donc très réaliste quand je parle de 40 000 emplois directs menacés, et autant d’emplois indirects. »
D’où la nécessité de soutenir la filière pour le président de la CCI d’Occitanie qui propose de supprimer les cotisations, injecter des capitaux et investir dans l’innovation et la R&D. Appel reçu par …