La candidate socialiste conditionne son alliance pour le second tour avec Archipel Citoyen à l'obtention de la présidence de Toulouse métropole. Une exigence inacceptable pour la liste menée par l'écologiste Antoine Maurice.
A moi la présidence de Toulouse Métropole ; à toi le Capitole ! C’est en substance le choix que la candidate socialiste Nadia Pellefigue, arrivée 3e au soir du 1er tour avec 18,53 % des voix, propose à la tête de liste Archipel Citoyen, l’écologiste Antoine Maurice (27,57 % des suffrages). Faute de quoi, elle se maintiendra au second tour…
Pendant le confinement, la vice‐présidente PS du conseil régional a pu affûter ses arguments. Selon elle, Antoine Maurice aurait annoncé à plusieurs reprises pendant la campagne qu’il ne souhaitait pas cumuler les deux postes. Qui plus est, au vu des équilibres politiques dans la métropole, un candidat Archipel Citoyen aurait dû mal à se faire élire à la présidence sans le soutien des maires socialistes. « Si notre proposition n’est pas acceptée, nous en tirerons les conséquences. L’hypothèse d’un maintien est possible », menace la candidate qui promet la transparence sur les négociations en cours pour éviter « tractations » et « tambouilles ».
Du côté d’Archipel Citoyen, on « hallucine » après des déclarations de la candidate socialiste. Si Antoine Maurice refuse de les commenter « par presse interposée », son entourage les juge inacceptables, rappelant l’écart de neuf points entre les deux listes. « Antoine Maurice n’a jamais dit qu’il ne se consacrerait qu’à Toulouse en cas de victoire, ajoute un colistier. Et un autre archipélien pourrait s’occuper de la métropole. » Pas question, en tous cas, de se priver d’un poste où se concentre de plus en plus de pouvoirs.
Paradoxalement, la sortie de Nadia Pellefigue pourrait pousser Antoine Maurice à s’affirmer pour s’imposer à la tête de la mairie et de la métropole. « Quand c’est le maire de Toulouse qui …