La pollution atmosphérique se déconfine en douceur à Toulouse

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Le périphérique toulousain. / © Gael Cérez

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Par Gael Cérez

Alors que la qualité de l'air s'est considérablement améliorée pendant le confinement, la reprise du trafic routier et de l'activité économique font craindre un triste "retour à la normale" dans ce domaine. Pourtant, selon l'Atmo, la qualité de l’air reste satisfaisante dans la région Occitanie.

Alors que la qualité de l’air s’est considérablement améliorée pendant le confinement, la reprise du trafic routier et de l’activité économique font craindre un triste « retour à la normale » dans ce domaine. Pourtant, selon l’Atmo, la qualité de l’air reste satisfaisante dans la région Occitanie.

D’après les relevés de l’association de surveillance de la qualité de l’air, les niveaux de dioxyde d’azote (No2) – le principal polluant – sont bien en augmentation sur les axes routiers, mais ils restent inférieurs aux mesures des trois dernières années à la même période. « Les concentrations de No2 ont augmenté de près de 60 % en moyenne ces deux dernières semaines (S20 et S21) par rapport à la période de confinement (S12 à S19) », observe l’association, à l’échelle régional. Ces mesures « restent de l’ordre de 32 % plus faibles qu’en période normale », en raison de la reprise partielle de l’activité et des changements comportementaux.

En Occitanie, c’est à Toulouse que l’augmentation est la plus importante avec des concentrations en hausse de 71 % de long des axes routiers et de 33 % dans le fond urbain. Impossible, à ce stade, d’être plus précis, selon l’Atmo. Par « manque de moyens » et souci « d’équité » entre les communes, l’association n’est pas en mesure d’analyser les concentrations relevées dans les différentes stations de la ville Rose.

Pour en savoir plus, il faut éplucher les plus de 96 000 relevés 

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