À deux jours du 2e tour de l'élection municipale, un employé du groupe municipal majoritaire a insulté sur Facebook la tête de liste d'Archipel citoyen Antoine Maurice.
La campagne – déjà bruissante d’attaques aux relents homophobes – vient de franchir une nouvelle étape dans l’abject, à Toulouse. À deux jours du 2e tour de l’élection municipale, un collaborateur du groupe municipal majoritaire a insulté sur Facebook le colistier d’Archipel citoyen François Piquemal, et la tête de liste Antoine Maurice.
« A vomir aussi laid que ta tarlourze de tête de liste. Mazeltov pour les bons », écrit ainsi publiquement sur son compte Laurent Conreur, dans la nuit du 25 au 26 juin, en réaction à un entretien de François Piquemal, publié sur Actu Toulouse.
Voici où se finit la campagne de caniveau de l’équipe sortante à #Toulouse.
Ce M.Conreur travaillerait au cabinet de @jlmoudenc. Son jugement esthétique n’est pas un soucis,j’ai renoncé à Mister France il y a longtemps, son homophobie crasse et assumée elle est inacceptable pic.twitter.com/VJFR4Ydlp4— François Piquemal (@FraPiquemal) June 26, 2020
L’intéressé, qui a dénoncé les propos sur son compte Twitter, les a découverts ce vendredi 26 juin en se levant. « Vers à 6h du matin, j’ai vu des messages privés dans ma messagerie Facebook écrit par ce monsieur Laurent Conreur que je ne connais pas. Ils étaient véhéments et virulents », explique‐t‐il ce midi à Mediacités
Pour info Messieurs @LLaparade et @sebmartidepeche , @JBBaylet @ladepeche31 , ce Monsieur dit bien vous connaître et.souhaite que vous organisez un débat avec moi sur le logement aujourd’hui.🤔 Ok de mon côté s’il y a un point sur le respect mutuel de prévu au début de celui‐ci. pic.twitter.com/oaFIRIowrH
— François Piquemal (@FraPiquemal) June 26, 2020
En se rendant sur le profil de son interlocuteur, François Piquemal tombe ensuite sur une publication insultante et homophobe. « Ce type de dérive est la conséquence de la campagne de caniveaux qu’a voulue et entretenue Monsieur Moudenc. Aujourd’hui, il y a des gens qui ne se retiennent plus. Tous les coups bas sont permis, y compris ceux qui sont passibles de condamnations en justice, comme c’est le cas ici, dénonce François Piquemal. Je note qu’il n’y aucune réaction de l’équipe de Moudenc depuis ce matin. Ils devraient condamner ces propos car même si cette personne ne travaille pas avec Monsieur Moudenc, il le soutient ardemment sur les réseaux. »