Lors du conseil municipal du 10 juillet, le maire de Toulouse s’en est pris à l’association de lutte contre la corruption. Des propos qui surprennent les dirigeants d’Anticor par leur virulence.
Mais quelle mouche a donc piqué le maire de Toulouse ? Le 10 juillet, lors du premier conseil municipal de la nouvelle mandature, Jean‐Luc Moudenc s’en est pris à l’association de lutte contre la corruption Anticor dont il a qualifié de « populistes » certaines propositions. L’association a en effet publié, dès le début de l’année, 30 recommandations à destination des candidats aux municipales, afin de les engager vers des « communes plus éthiques ».
Le maire de Toulouse réagissait à la demande de l’élu d’opposition Antoine Maurice qui, regrettant que l’édile toulousain n’ait pas signé la charte Anticor, lui demandait néanmoins de reprendre certaines des recommandations, notamment celle de confier la présidence de la commission des finances à l’opposition municipale. Une pratique qui existe depuis plus de dix ans à l’Assemblée nationale, rappelions‐nous dans la mesure 17 de notre Manifeste pour une démocratie locale réelle. Autres suggestions du chef de file d’Archipel Citoyen : faire participer des élus d’opposition aux procédures d’attribution des marchés publics ou encore être associés à la désignation de membres non‐élus de la commission consultative des services publics locaux.
Propositions rejetées par le maire de Toulouse pour qui Anticor fait le jeu des populismes. « C’est une charte qui ne m’engage pas et je suis heureux qu’elle ne m’engage pas car je ne compte pas apporter ma contribution à l’inspiration populiste qui est la marque d’un certain nombre de propositions de cette …