L'association reproche au maire LR de Toulouse de ne pas avoir rectifié sa déclaration d'intérêts dans le délai imparti d'un mois à compter de sa réélection.
Est‐ce la réponse du berger à la bergère ? Après avoir été taxée de « populiste » par le maire de Toulouse, l’association de lutte contre la corruption Anticor annonce avoir saisi la Haute autorité pour la transparence de la vie publique (HATVP), le 31 juillet, au sujet de la déclaration d’intérêts de Jean‐Luc Moudenc. L’association reproche à l’élu LR de ne pas avoir mis à jour sa déclaration d’intérêts. L’édile aurait ainsi dû mentionner la reprise de ses fonctions à Bercy en tant que contrôleur général économique et financier, une activité pour le moins élastique et symbolique comme nous l’expliquions en février dernier.
Président de l’association d’élus France Urbaine, de l’Association des maires de France et de l’Association des maires de France Ville & Banlieue, Jean‐Luc Moudenc aurait également dû mentionner ces différents mandats, selon Anticor.
Contacté, le maire de Toulouse affirme, via le service de presse, avoir mis à jour sa déclarations d’intérêts en juin 2017 et ne pas avoir à la modifier en l’absence de changements depuis lors.
Comme le rappelle l’association, « la déclaration d’intérêts permet d’identifier les liens d’intérêts et les activités d’un responsable public. C’est un moyen d’instaurer de l’éthique dans la vie publique. (…) Le fait d’omettre de déclarer …