Le document entérine la suppression de la clause de retour à meilleur fortune qui aurait permis à la collectivité de mieux contrôler le coût du chantier estimé par Vinci Autoroutes.
Réuni mercredi 3 mars au 6e étage l’arche Marengo, le bureau du conseil métropolitain a voté à une écrasante majorité – à l’exception de deux votes contre et deux abstentions – la convention de financement liant Toulouse Métropole à Vinci Autoroutes dans le projet de Jonction Est. Actant le retrait de la Région, la Métropole financera l’aménagement à hauteur de 18 millions d’euros, au lieu des 15 millions d’euros prévus initialement. Le tout, sans clause de retour à meilleure fortune qui aurait permis à la collectivité de contrôler le coût réel du chantier à son issue.
Contrairement à novembre 2019, quand Toulouse Métropole avait escamoté la clause sans prévenir, Jean‐Luc Moudenc a cette fois expliqué son absence, du fait du refus de Vinci Autoroutes : « On avait tenté les choses, tout en sachant que cela ne se faisait pas habituellement. On a essayé. La réponse de Vinci ne nous a pas surpris. » Outre les élus de sa majorité comme Dominique Faure ou Vincent Terail‐Noves, l’édile a été soutenu par le groupe socialiste. « On peut regretter qu’elle n’existe pas, mais on ne peut pas remettre en doute la sincérité de M. Moudenc d’avoir voulu inclure cette clause », a affirmé Karine Traval‐Michelet, maire PS de Colomiers.
Les débats se sont légèrement tendus avec les interventions des élus de l’opposition. « Selon l’Arafer, la jonction va accroître la congestion de la …