Annulation du PLUi‑H de Toulouse : « Cela va dans le sens des projets de loi comme la loi climat »

Publié le

Temps de lecture : 2 minutes

Favorite

Par Gael Cérez

Le tribunal administratif de Toulouse vient d'annuler le Plan local d'urbanisme intercommunal - habitat (PLUi-H) de Toulouse Métropole, voté en avril 2019. Une décision « inédite », mais pas « surprenante », pour les avocats spécialisés en urbanisme Jean Courrech et Catherine Schlegel.

Le tribunal administratif de Toulouse vient d’annuler le Plan local d’urbanisme intercommunal – habitat (PLUi‑H) de Toulouse Métropole, voté en avril 2019.

Plusieurs arguments motivent cette décision. Le tribunal considère que les auteurs du PLUi‑H ont surestimé la consommation d’espace passée et qu’ils ont surévalué les besoins fonciers résultant des prévisions économiques et démographiques. Il relève aussi que « l’objectif retenu pour la consommation future » a été présenté à tort comme une réduction du rythme de la consommation d’espace, alors qu’il induisait, « sans justification probante, une hausse du rythme de prélèvement d’espaces naturels, agricoles et forestiers par rapport à la décennie antérieure ».

Cependant, du fait des « conséquences manifestement excessives » de cette annulation, le tribunal a décidé de repousser sa mise en application pour le moment. « Pour l’instant, il n’y a pas de conséquence car les effets de l’annulation sont transitoirement différé, analyse Jean Courrech, avocat toulousain spécialisé en urbanisme. Mais cela ne va pas durer longtemps. Si le tribunal administratif considère que l’annulation doit être immédiate, le PLUi‑H disparaîtra dans un mois et demi. Il peut aussi considérer qu’un différé est opportun pour donner à la Métropole le temps de finir des dossiers. Le document disparaîtra dans trois à six mois dans ce cas et on reviendra alors aux différents PLU antérieurs. »

Pour les opérations immobilières, la différence est importante. « Si on module dans le temps, le PLUi‑H deviendra illégal à partir d …

Nous vous offrons l’accès à cet article

Et à toutes nos enquêtes pendant deux jours  !
Oui, on est généreux 😉 Mais pensez aussi à vous abonner  !

En renseignant votre adresse, vous acceptez nos conditions générales d’utilisation.
Mediacités s’engage à ne pas céder votre adresse à des tiers. En cas d’échec, écrivez à contact@mediacites.fr
  • J’accède aux 4 éditions de Mediacités (Lille, Lyon, Nantes et Toulouse)
  • Je découvre un média 100 % indépendant, avec 0 % de publicité

Attention, journal en danger !

Depuis huit ans, Mediacités propose un journalisme d’investigation sur les pouvoirs locaux et ses enquêtes ont de l’impact dans les villes. Aujourd’hui notre existence est menacée.
Soutenez la rédaction, ses journalistes et la démocratie locale :

Je soutiens Mediacités

  • en vous abonnant (69 € par an ou 7,90 € par mois, résiliable à tout moment et facilement) pour lire toutes les enquêtes
  • en effectuant un don (défiscalisable à 66%) pour soutenir le travail et assurer la survie d’un journal local indépendant, sans pub et à impact.

Attention : journal en danger !
Soutenez Mediacités !

Depuis bientôt huit ans, notre journal d’investigation propose des enquêtes sur les pouvoirs locaux dans les grandes métropoles. À Lille, Lyon, Nantes et Toulouse, des dizaines de journalistes publient en toute indépendance des informations inédites qui nourrissent le débat public et produisent de l’impact.
Aujourd’hui, notre campagne de financement participatif a dépassé 75% de l’objectif. Aidez-nous à atteindre les 100% d'ici au 31 décembre !
On vous explique tout ici :

Comment soutenir Mediacités ?

D’ici au 31 décembre, chaque coup de pouce compte !

Ceci fermera dans 25 secondes