La position de l'eurodéputé LFI Manuel Bompard sur la liste Occitanie populaire a provoqué une drôle de confusion lors de la présentation des candidatures.
Le 10 mai, à 16 h, Myriam Martin présente la liste Occitanie populaire, qu’elle conduit aux prochaines élections régionales, lors d’une conférence de presse. L’élue régionale LFI sortante égrène les noms et les partis composant sa liste, (La France insoumise, le NPA et la Gauche démocratique et sociale (GDS), mais ne mentionne pas l’eurodéputé Manuel Bompard, très présent jusqu’ici pendant la pré‐campagne.
« Pourquoi ne parlez‐vous pas de Manuel Bompard ? », la questionne un journaliste. « Je n’en parle pas parce qu’il n’est pas candidat. Il est le porte‐parole de la liste », répond l’enseignante toulousaine.
Rétropédalage quelques minutes plus tard quand la liste est envoyée à plusieurs journalistes : Manuel Bompard figure en 38e et dernière position (non éligible) dans le département de la Haute‐Garonne. Pour ajouter à la confusion, Myriam Martin indique à peu près au même moment à plusieurs journalistes que l’eurodéputé est candidat en 2e position. On n’y comprend plus rien. À 17h40, la tête de liste rectifie son erreur par courriel et indique que Manuel Bompard n’est pas 2e, mais se trouve « en fin de liste ».
Comment Myriam Martin pouvait‐elle ignorer que l’influent Manuel Bompard était son colistier ? Ce grand cafouillage cache‐t‐il des problèmes internes dans l’attelage Occitanie populaire ? Pour Myriam Martin l’explication est beaucoup plus prosaïque : « Je n’avais pas sous les yeux la liste finalisée. On a tout fait à l’arrache. Le matin, j’étais à Perpignan et à 14 h, je déposais la liste à la préfecture de la Haute‐Garonne. Je n’ai regardé que les premiers …