L’Ordre des avocats et l’Observatoire international des prisons demandent au ministère de la Justice d’améliorer les conditions de détention à Seysses

maison d’arrêt de Seysses
La maison d'arrêt de Seysses, vue du ciel, en 2012 / © Google Earth

Publié le

Temps de lecture : 2 minutes

Favorite

Par Emmanuel Riondé

Ils demandent à la justice de forcer l’État à tenir compte du rapport de la Contrôleuse générale des lieux de privation de liberté.

Rendu public en juin dernier, le rapport édifiant de Dominique Simonnot, la Contrôleuse générale des lieux de privation de liberté (CGLPL), sur la prison de Seysses (lire ici notre article), n’a pas fini de faire des vagues. Dans un référé‐liberté visant le ministère de la Justice et la direction de l’administration pénitentiaire, l’ordre des avocats de Toulouse et la section française de l’Observatoire international des prisons (OIP‐SF) insistent sur « la nécessité d’une inspection approfondie du centre pénitentiaire de Toulouse‐Seysses ainsi que du contrôle régulier et périodique de la situation de l’établissement ».

Au fil des 60 pages du référé, les deux requérants égrènent pas moins de 30 mesures à prendre par les autorités pour mettre fin aux très nombreux dysfonctionnements de l’établissement, documentés par le CGLPL. Surpopulation, conditions matérielles ne garantissant pas la dignité ni l’intimité des détenus, difficulté d’accès aux soins, situation sanitaire et conditions d’hygiène dégradées, manques d’activité, et violences récurrentes composent le très sombre tableau des griefs formulés à l’égard de cet établissement pénitentiaire « moderne » installé au sud de Toulouse.

Le tribunal administratif de Toulouse a examiné le référé‐liberté ce jeudi 23 septembre. « Nous sommes tombés sur un magistrat qui a visiblement bien pris la mesure du caractère exceptionnel de la situation et qui a tout à fait saisi l’enjeu. Il a été très attentif aux arguments des deux parties et …

Nous vous offrons l’accès à cet article

Et à toutes nos enquêtes pendant deux jours  !
Oui, on est généreux 😉 Mais pensez aussi à vous abonner  !

En renseignant votre adresse, vous acceptez nos conditions générales d’utilisation.
Mediacités s’engage à ne pas céder votre adresse à des tiers. En cas d’échec, écrivez à contact@mediacites.fr
  • J’accède aux 4 éditions de Mediacités (Lille, Lyon, Nantes et Toulouse)
  • Je découvre un média 100 % indépendant, avec 0 % de publicité

Attention, journal en danger !

Depuis huit ans, Mediacités propose un journalisme d’investigation sur les pouvoirs locaux et ses enquêtes ont de l’impact dans les villes. Aujourd’hui notre existence est menacée.
Soutenez la rédaction, ses journalistes et la démocratie locale :

Je soutiens Mediacités

  • en vous abonnant (69 € par an ou 7,90 € par mois, résiliable à tout moment et facilement) pour lire toutes les enquêtes
  • en effectuant un don (défiscalisable à 66%) pour soutenir le travail et assurer la survie d’un journal local indépendant, sans pub et à impact.

Attention : journal en danger !
Soutenez Mediacités !

Depuis bientôt huit ans, notre journal d’investigation propose des enquêtes sur les pouvoirs locaux dans les grandes métropoles. À Lille, Lyon, Nantes et Toulouse, des dizaines de journalistes publient en toute indépendance des informations inédites qui nourrissent le débat public et produisent de l’impact.
Aujourd’hui, notre campagne de financement participatif à atteint la moitié de l’objectif. Mais nous avons encore besoin de votre aide.
On vous explique tout ici :

Comment soutenir Mediacités ?

D’ici au 31 décembre, chaque coup de pouce compte !

Ceci fermera dans 25 secondes