Des locataires de TMH dénoncent les nuisances excessives lors d’un chantier de rénovation

Cité des Anges
Le face-à-face a parfois été tendu entre les habitants de la cité Les Anges et Olivier Vigier, directeur du patrimoine de TMH. / Crédit photo Dorian Cabrol

Publié le

Modifié le

Temps de lecture : 2 minutes

Favorite

Par Dorian Cabrol

Le bailleur social a reconnu des erreurs en début de chantier et s'engage à améliorer la communication avec les habitants.

À la cité Les Anges, certains locataires ne décolèrent pas. Dans cette résidence de cent logements située dans le quartier Négreneys aux abords des Minimes, le bailleur social Toulouse Métropole Habitat (TMH) effectue des travaux de réhabilitation thermique et d’embellissement jusqu’en juillet 2022 pour un montant total de 3,84 millions d’euros. Des travaux, dont les habitants dénoncent les nuisances excessives depuis le début du chantier en mai dernier.

Faute d’écoute de la part de TMH, une dizaine d’habitants ont organisé une visite, ce mercredi 27 octobre 2021 pour lister leurs griefs. Nouvelle fenêtre trop haute pour pouvoir être utilisée ou volets défectueux, plusieurs habitants se plaignent de malfaçons dans les rénovations. Sonia Decea, porte‐parole des locataires, souligne quant à elle la difficile cohabitation avec les engins de chantier, dû à l’absence de cheminement piéton sécurisé le long du chantier. « J’ai un petit garçon de 7 ans. Quand je l’amène à l’école, je ne suis pas en sécurité, car les véhicules circulent dans les deux sens », déplore‐t‐elle.

Initialement réservée à la presse, la visite s’est muée en face‐à‐face parfois tendu avec TMH dont les représentants ont opportunément fait acte de présence. Missionné pour calmer le jeu avec les locataires, Nicolas Vigier, directeur du patrimoine du bailleur social, a reconnu qu’il y avait eu « des choses inacceptables » au début du chantier, tout en assurant que « TMH avait réagi très vite ». Une allusion à la présence d’une grue au milieu de la résidence sans mesure de sécurité adéquate.

Alors que les habitants s’étaient déjà plaints cet …

Nous vous offrons l’accès à cet article

Et à toutes nos enquêtes pendant deux jours  !
Oui, on est généreux 😉 Mais pensez aussi à vous abonner  !

En renseignant votre adresse, vous acceptez nos conditions générales d’utilisation.
Mediacités s’engage à ne pas céder votre adresse à des tiers. En cas d’échec, écrivez à contact@mediacites.fr
  • J’accède aux 4 éditions de Mediacités (Lille, Lyon, Nantes et Toulouse)
  • Je découvre un média 100 % indépendant, avec 0 % de publicité

Attention, journal en danger !

Depuis huit ans, Mediacités propose un journalisme d’investigation sur les pouvoirs locaux et ses enquêtes ont de l’impact dans les villes. Aujourd’hui notre existence est menacée.
Soutenez la rédaction, ses journalistes et la démocratie locale :

Je soutiens Mediacités

  • en vous abonnant (69 € par an ou 7,90 € par mois, résiliable à tout moment et facilement) pour lire toutes les enquêtes
  • en effectuant un don (défiscalisable à 66%) pour soutenir le travail et assurer la survie d’un journal local indépendant, sans pub et à impact.

Attention : journal en danger !
Soutenez Mediacités !

Depuis bientôt huit ans, notre journal d’investigation propose des enquêtes sur les pouvoirs locaux dans les grandes métropoles. À Lille, Lyon, Nantes et Toulouse, des dizaines de journalistes publient en toute indépendance des informations inédites qui nourrissent le débat public et produisent de l’impact.
Aujourd’hui, notre campagne de financement participatif a atteint son premier objectif.
Pour garantir notre indépendance et contribuer au développement d’une presse locale d’investigation, aidez-nous à aller plus loin et à atteindre 110% d’ici au 31 décembre !
On vous explique tout ici :

Comment soutenir Mediacités ?

Chaque coup de pouce compte !

Ceci fermera dans 30 secondes