A Toulouse, le groupe Archipel Citoyen se scinde en deux

AMC Toulouse
De gauche à droite : Maxime Le Texier, Agathe Roby, et François Piquemal. / Crédit Photo Gael Cérez

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Par Gael Cérez

Au lieu d'un groupe unique (et uni), les 14 élus d'opposition se divisent en deux groupes, auxquels s'ajoutent deux non-inscrits.

La liste Archipel Citoyen s’était déjà fragmentée au conseil métropolitain. C’est chose faite au conseil municipal de Toulouse. Place à deux groupes au lieu d’un : Alternative municipaliste citoyenne (AMC) d’une part, et Toulouse écologiste, solidaire et citoyenne (TESC) de l’autre.

Le premier réunit sept élus d’opposition : Aymeric Deheurles, Jamal El Arch, Caroline Honvault, Odile Maurin, François Piquemal (proche LFI), Agathe Roby (LFI) et Maxime Le Texier. Ces deux derniers coprésident la formation. Le second rassemble cinq élus (Antoine Maurice (EELV), Michèle Bleuse (EELV), Hélène Cabanes (EELV), Romain Cujives et Isabelle Hardy (Génération.s) ).

Deux autres élus d’Archipel Citoyen ont préféré devenir non‐inscrits : Hélène Magdo (LFI) et Julienne Mukabucyana. Ils rejoignent deux autres élus d’opposition non‐inscrits dans un groupe : Pierre Lacaze (PCF) et Vincent Gibert (PS).

« Il y a eu des difficultés à travailler ensemble, mais pas de remise en cause du projet municipaliste, affirme Maxime Le Texier. Cela reste la bonne méthode pour combattre la politique de Jean‐Luc Moudenc et redonner le pouvoir d’agir aux habitants. » « Une défaite est plus compliquée à gérer qu’une victoire. Être dans l’action, nous aurait tenu unis », veut croire François Piquemal, prenant en exemple la majorité municipale hétéroclite politiquement.

Séparés, les deux groupes continueront à collaborer, à la ville, comme à la métropole, selon Agathe Roby. Jusqu’à la prochaine scission ? François Piquemal assure que non : « Nous faisons le constat qu’on vivrait mieux à part, tout en travaillant ensemble. Nous espérons tous aller ainsi jusqu’en 2026. » « Nous avons créé une culture commune, basée sur des valeurs partagées et non l’obéissance à un monarque. Nous construisons les …

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