Pour mettre Toulouse à 3h10 de Paris en train (contre 4h10 aujourd’hui), les habitants du Sud-Ouest vont eux aussi devoir mettre la main au portefeuille. Mais tous ne sont pas concernés par cette future taxe LGV.
Il y aura bientôt une ligne supplémentaire sur la feuille d’impôts de nombreux Toulousains. Le 12 novembre dernier, l’Assemblée Nationale a adopté un amendement permettant le prélèvement d’une nouvelle taxe. Celle‐ci financera en partie le « Grand Projet ferroviaire du Sud‐Ouest », dont le coût de la construction est estimée à environ 14 milliards d’euros et qui inclut la ligne grande vitesse entre Toulouse et Bordeaux.
Le Premier ministre Jean Castex a annoncé en avril dernier que l’État mettrait la main au portefeuille via une enveloppe de 4,1 milliards d’euros finançant 40 % de la LGV Bordeaux‐Toulouse. L’Union européenne financera elle 20 % du projet. Les collectivités des régions Nouvelle‐Aquitaine et Occitanie doivent également apporter 40 % du montant. Une partie de cette contribution sera financée par un nouvel impôt devant collecter 24 millions d’euros par an.
Cette taxe LGV est limitée aux contribuables habitant à moins d’une heure en voiture des futures gares LGV, soit Bordeaux, Agen, Toulouse, Montauban (Bressols exactement) et Dax et Mont‐de‐Marsan.