L’incident à l’incinérateur de Toulouse perturbe les réseaux de chaleur

incinérateur toulouse
En novembre 2021, un incident sur l'incinérateur de Toulouse a causé des baisses de chauffage dans des logements de la commune. / Crédit photo Google Earth

Publié le

Modifié le

Temps de lecture : 2 minutes

Favorite

Par Gael Cérez

Depuis mardi 30 novembre, certains logements reliés au réseau de chaleur toulousain subissent des baisses de chauffage et de production d'eau chaude. La baisse d'activité de l'incinérateur en est à l'origine.

Alors que la vague de froid incite les Toulousains à se pelotonner contre leurs radiateurs, une partie d’entre eux vont devoir enfiler plusieurs chandails pour ne pas frissonner. Certains logements reliés au réseau de chaleur de la commune vont en effet connaître de « possibles baisses de chauffage et d’eau chaude », selon Toulouse Métropole Habitat (TMH), qui a prévenu les résidents de ces logements sociaux par SMS dans la journée. Une baisse du chauffage que Mediacités a pu constater dans certains logements de la commune.

Le problème dépasse TMH. Il est causé par l’incident en cours depuis ce lundi à l’incinérateur de Toulouse, où un silo contenant 130 tonnes de cendres de déchets menace de s’affaisser. Depuis lors, l’activité de l’usine d’incinération d’ordures, propriété du syndicat mixte Decoset et gérée par Veolia, est réduite de moitié selon l’exploitant. Et la production de chaleur s’en ressent.

Deux réseaux de chaleur dépendent de l’activité de l’incinérateur : celui de Toulouse Energie Durable (135 bâtiments et 15 000 équivalents logements) et celui d’Eneriance (groupe Coriance) qui revendique 20 700 équivalents logements, dont plusieurs résidences de TMH. D’après un communiqué publié par le bailleur social, 4 841 logements serait concernés par des problèmes de chauffage, dont 2 793 pour l’eau chaude. De son côté, Coriance estime que 13 000 équivalents logements seraient perturbés par l’incident. « L’impact est faible. C’est indolore pour la plupart des abonnés, assure Sylvain Vives, chef d’agence Coriance Sud‐Ouest. Certains usagers, situés en bout de réseau, peuvent ressentir des perturbations. Nous essayons d’équilibrer …

Nous vous offrons l’accès à cet article

Et à toutes nos enquêtes pendant deux jours  !
Oui, on est généreux 😉 Mais pensez aussi à vous abonner  !

En renseignant votre adresse, vous acceptez nos conditions générales d’utilisation.
Mediacités s’engage à ne pas céder votre adresse à des tiers. En cas d’échec, écrivez à contact@mediacites.fr
  • J’accède aux 4 éditions de Mediacités (Lille, Lyon, Nantes et Toulouse)
  • Je découvre un média 100 % indépendant, avec 0 % de publicité

Attention, journal en danger !

Depuis huit ans, Mediacités propose un journalisme d’investigation sur les pouvoirs locaux et ses enquêtes ont de l’impact dans les villes. Aujourd’hui notre existence est menacée.
Soutenez la rédaction, ses journalistes et la démocratie locale :

Je soutiens Mediacités

  • en vous abonnant (69 € par an ou 7,90 € par mois, résiliable à tout moment et facilement) pour lire toutes les enquêtes
  • en effectuant un don (défiscalisable à 66%) pour soutenir le travail et assurer la survie d’un journal local indépendant, sans pub et à impact.

Attention : journal en danger !
Soutenez Mediacités !

Depuis bientôt huit ans, notre journal d’investigation propose des enquêtes sur les pouvoirs locaux dans les grandes métropoles. À Lille, Lyon, Nantes et Toulouse, des dizaines de journalistes publient en toute indépendance des informations inédites qui nourrissent le débat public et produisent de l’impact.
Aujourd’hui, notre campagne de financement participatif a dépassé 75% de l’objectif. Aidez-nous à atteindre les 100% d'ici au 31 décembre !
On vous explique tout ici :

Comment soutenir Mediacités ?

D’ici au 31 décembre, chaque coup de pouce compte !

Ceci fermera dans 25 secondes