Depuis mardi 30 novembre, certains logements reliés au réseau de chaleur toulousain subissent des baisses de chauffage et de production d'eau chaude. La baisse d'activité de l'incinérateur en est à l'origine.
Alors que la vague de froid incite les Toulousains à se pelotonner contre leurs radiateurs, une partie d’entre eux vont devoir enfiler plusieurs chandails pour ne pas frissonner. Certains logements reliés au réseau de chaleur de la commune vont en effet connaître de « possibles baisses de chauffage et d’eau chaude », selon Toulouse Métropole Habitat (TMH), qui a prévenu les résidents de ces logements sociaux par SMS dans la journée. Une baisse du chauffage que Mediacités a pu constater dans certains logements de la commune.
Le problème dépasse TMH. Il est causé par l’incident en cours depuis ce lundi à l’incinérateur de Toulouse, où un silo contenant 130 tonnes de cendres de déchets menace de s’affaisser. Depuis lors, l’activité de l’usine d’incinération d’ordures, propriété du syndicat mixte Decoset et gérée par Veolia, est réduite de moitié selon l’exploitant. Et la production de chaleur s’en ressent.
Deux réseaux de chaleur dépendent de l’activité de l’incinérateur : celui de Toulouse Energie Durable (135 bâtiments et 15 000 équivalents logements) et celui d’Eneriance (groupe Coriance) qui revendique 20 700 équivalents logements, dont plusieurs résidences de TMH. D’après un communiqué publié par le bailleur social, 4 841 logements serait concernés par des problèmes de chauffage, dont 2 793 pour l’eau chaude. De son côté, Coriance estime que 13 000 équivalents logements seraient perturbés par l’incident. « L’impact est faible. C’est indolore pour la plupart des abonnés, assure Sylvain Vives, chef d’agence Coriance Sud‐Ouest. Certains usagers, situés en bout de réseau, peuvent ressentir des perturbations. Nous essayons d’équilibrer …