En grève depuis le 15 décembre, les éboueurs jugent insuffisantes les compensations proposées par Toulouse Métropole.
Les poubelles de nombreux habitants de la métropole toulousaine risquent de s’amonceler encore un peu plus dans les jours à venir. Après plus de deux heures de discussions ce mercredi 5 janvier en début d’après-midi, les négociations entre Toulouse Métropole et les représentants des éboueurs organisés en intersyndicale (FO, CGT, FA‐FPT, FSU, Solidaires Sud et Unsa), n’ont, une nouvelle fois, pas abouti.
En grève depuis le 16 décembre dernier pour protester – entre autres – contre la fin du fini‐parti – un système qui leur permet de rentrer chez eux une fois le travail terminé – , les éboueurs ont finalement tiré un trait sur cet acquis social. Ils demandent maintenant des contreparties et la prise en compte de la pénibilité de leur travail.
« Ils nous ont proposé neuf jours de sujétion (compensation de la pénibilité, NDLR) et non 11 comme M. Terrail‐Novès a pu le dire dans la presse (à nos confrères de France Bleu Occitanie NDLR). Nous, nous sommes toujours à 34, ce qui correspond à une pénibilité de 15 % et à 240 heures, soit environ 1 h de travail en moins environ par jour », explique Benoît Fontanilles, secrétaire général du syndicat autonome et porte‐parole de l’intersyndicale. Ces 34 jours de compensation correspondent à ce que les éboueurs de Marseille ont obtenu en échange de la fin du fini‐parti.
Faute d’accord, le conflit risque de se durcir un peu plus alors que la grève est déjà très suivie. L’intersyndicale évoquait ses …