Lors de ses vœux à la presse, ce jeudi 6 janvier, le président de Toulouse Métropole a adressé deux mises en garde aux éboueurs en grève depuis le 16 décembre.
Alors que la grève des éboueurs se durcit et que les dernières négociations ont échoué, le président de Toulouse Métropole a adressé deux mises en garde aux grévistes lors de ses vœux à la presse, ce jeudi 6 janvier.
« Aucun jour de grève ne leur sera payé. Je le dis, car je ne suis pas certain que la base soit au courant, avertit Jean‐Luc Moudenc. De plus, si l’actuelle paralysie devait perdurer, les grévistes feraient eux‐mêmes la démonstration qu’il n’est pas possible d’appliquer la loi avec eux. Or, je reçois des demandes des citoyens de confier la collecte des ordures à des entreprises privées. La délégation de service public n’est pas la solution que je préfère, mais c’est une solution demandée par certains habitants. »
https://www.mediacites.fr/enquete/lyon/2018/01/17/poubelles-lyonnaises-les-effets-pervers-de-la-privatisation/
Le maire de Toulouse et président de Toulouse Métropole rappelle que, depuis l’ouverture des discussions le 2 novembre, la collectivité a proposé deux jours, puis cinq, puis sept, puis neuf jours de compensation en échange de la fin du parti‐fini. « Je n’accorderai jamais 28 jours, et encore moins 34 jours, précise Jean‐Luc Moudenc. À Nantes, la métropole a accordé six jours de congés supplémentaires. Ici, ma référence, ce sont les onze jours accordés à la police municipale …