Le sommet international a accouché d'une déclaration d'intentions en faveur de la décarbonation de l'aviation d'ici 2050 au lieu d'établir une feuille de route précise pour l'aéronautique.
Tout ça pour ça ? Le sommet de l’aviation qui s’achève ce vendredi à Toulouse était annoncé par le cabinet du ministre Jean‐Baptiste Djebbari comme un moment d” « apogée » de l’action gouvernementale menée ces deux dernières années dans le secteur de l’aéronautique.
Il a débuté jeudi par une visite d’une ligne d’assemblage d’Airbus et s’est poursuivi ce vendredi matin par des échanges entre politiques, institutionnels européens et représentants du secteur. Sous la coupe de la présidence française de l’Union européenne, ce sommet auquel les acteurs de la société civile n’avaient pas été conviés a permis au gouvernement français de se placer en « leader de la décarbonation » du secteur. Et une ronflante « Déclaration de Toulouse sur le développement durable et la décarbonation de l’avion », préparée en amont, a été divulguée ce jour.
Le bref texte est un festival de généralités convenues. Les « parties prenantes de l’aviation publique et privée » déclinent leurs annonces en sept points. Point 1 : « assurer une connectivité durable et inclusive sur les plans environnemental, social et économique en Europe et dans le monde » ; Point 7 : Inviter « les autres pays et organisations internationales à se joindre à cette déclaration, à s’engager dans le développement de feuilles de route sectorielles et à travailler ensemble à la durabilité et à la décarbonation de l’aviation dans le monde ».
Entre les deux, la « dimension sociale » de la transition est relevée …