Sommet de l’aviation : la « déclaration de Toulouse » épinglée pour son « indigence »

airbus_A380 par Dmitry A. Mottl
Airbus emploie 12 lobbyistes à l'UE et a dépensé près d'1,5 million d'euros dans cette activité en 2022./ Photo Dmitry A Mottl / Wikimedia Commons

Publié le

Modifié le

Temps de lecture : 2 minutes

Favorite

Par Emmanuel Riondé

Le sommet international a accouché d'une déclaration d'intentions en faveur de la décarbonation de l'aviation d'ici 2050 au lieu d'établir une feuille de route précise pour l'aéronautique.

Tout ça pour ça ? Le sommet de l’aviation qui s’achève ce vendredi à Toulouse était annoncé par le cabinet du ministre Jean‐Baptiste Djebbari comme un moment d” « apogée » de l’action gouvernementale menée ces deux dernières années dans le secteur de l’aéronautique.

Il a débuté jeudi par une visite d’une ligne d’assemblage d’Airbus et s’est poursuivi ce vendredi matin par des échanges entre politiques, institutionnels européens et représentants du secteur. Sous la coupe de la présidence française de l’Union européenne, ce sommet auquel les acteurs de la société civile n’avaient pas été conviés a permis au gouvernement français de se placer en « leader de la décarbonation » du secteur. Et une ronflante « Déclaration de Toulouse sur le développement durable et la décarbonation de l’avion », préparée en amont, a été divulguée ce jour.

Le bref texte est un festival de généralités convenues. Les « parties prenantes de l’aviation publique et privée » déclinent leurs annonces en sept points. Point 1 : « assurer une connectivité durable et inclusive sur les plans environnemental, social et économique en Europe et dans le monde » ; Point 7 : Inviter « les autres pays et organisations internationales à se joindre à cette déclaration, à s’engager dans le développement de feuilles de route sectorielles et à travailler ensemble à la durabilité et à la décarbonation de l’aviation dans le monde ».

Entre les deux, la « dimension sociale » de la transition est relevée …

Nous vous offrons l’accès à cet article

Et à toutes nos enquêtes pendant deux jours  !
Oui, on est généreux 😉 Mais pensez aussi à vous abonner  !

En renseignant votre adresse, vous acceptez nos conditions générales d’utilisation.
Mediacités s’engage à ne pas céder votre adresse à des tiers. En cas d’échec, écrivez à contact@mediacites.fr
  • J’accède aux 4 éditions de Mediacités (Lille, Lyon, Nantes et Toulouse)
  • Je découvre un média 100 % indépendant, avec 0 % de publicité

Attention, journal en danger !

Depuis huit ans, Mediacités propose un journalisme d’investigation sur les pouvoirs locaux et ses enquêtes ont de l’impact dans les villes. Aujourd’hui notre existence est menacée.
Soutenez la rédaction, ses journalistes et la démocratie locale :

Je soutiens Mediacités

  • en vous abonnant (69 € par an ou 7,90 € par mois, résiliable à tout moment et facilement) pour lire toutes les enquêtes
  • en effectuant un don (défiscalisable à 66%) pour soutenir le travail et assurer la survie d’un journal local indépendant, sans pub et à impact.

Attention : journal en danger !
Soutenez Mediacités !

Depuis bientôt huit ans, notre journal d’investigation propose des enquêtes sur les pouvoirs locaux dans les grandes métropoles. À Lille, Lyon, Nantes et Toulouse, des dizaines de journalistes publient en toute indépendance des informations inédites qui nourrissent le débat public et produisent de l’impact.
Aujourd’hui, notre campagne de financement participatif a dépassé 75% de l’objectif. Aidez-nous à atteindre les 100% d'ici au 31 décembre !
On vous explique tout ici :

Comment soutenir Mediacités ?

D’ici au 31 décembre, chaque coup de pouce compte !

Ceci fermera dans 25 secondes