35 agents dédiés à la collecte de nuit dans le centre de Toulouse ont gardé ce privilège.
Malgré leur grève du 16 décembre au 13 janvier, les éboueurs de l’agglomération toulousaine n’ont pas pu éviter la fin du fini‐parti, cette pratique leur permettant de rentrer chez eux dès la fin de leurs tournées de collecte. Pourtant, 35 agents sur les 600 de ce service se sont vus accorder une exemption : ceux affectés à la collecte de nuit des déchets ménagers dans le centre‐ville de Toulouse. « Cette équipe s’occupe du marché de Noël, du Capitole, de la rue du Taur… Au milieu des fêtes, la mairie a voulu éviter que le centre‐ville soit jonché d’ordures », explique Sofiene Draoui, délégué syndicat CGT à la direction déchets et moyens techniques (DMT).
De fait, les 35 agents concernés n’ont rejoint leurs collègues grévistes que deux jours, selon Benoît Fontanilles, secrétaire général du syndicat Autonome. « Ils se sont rapidement retirés parce que l’administration leur a dit lors d’une réunion de négociation, le 3 janvier, qu’ils n’étaient pas concernés par la fin du fini‐parti », ajoute l’ex-porte-parole de l’intersyndicale (FO, CGT, FA‐FPT, FSU, Solidaires Sud et Unsa).
Pendant le conflit social, Vincent Terrail‐Novès, vice‐président en charge de la propreté à Toulouse Métropole expliquait la fin du fini‐parti par l’obligation de se conformer …