La collectivité a exclu deux syndicalistes de la CFDT siégeant à son CHSCT, pour les remplacer par des représentants du personnel dissidents. Une décision sur laquelle elle a dû revenir suite aux protestations du syndicat.
Au sein de Toulouse Métropole, la dissidence a du bon quand elle va dans les intérêts de l’institution. En novembre dernier, la section métropolitaine de la CFDT Interco 31–09 a été suspendue par la CFDT à la suite de conflits internes et de décisions contraires aux prises de position du syndicat. Ainsi, l’élue en comité technique Béatrice Puzo était allée dans le sens de Toulouse Métropole en votant pour l’application des 1 607 heures début 2021, puis contre la participation à l’intersyndicale dans le conflit des éboueurs en novembre dernier.
Quelques semaines après cette suspension, plusieurs adhérents CFDT ont re‐créé une section métropolitaine dissidente. À la suite d’une assemblée générale non‐reconnue par la CFDT Interco, Béatrice Puzo en a été élue secrétaire en début d’année. Cette rébellion syndicale lui a valu d’être exclue du syndicat le 24 janvier dernier. Pas de quoi l’empêcher de désigner Jacqueline Laurençon et Jérôme Gorisse – exclu de la CFDT pour les mêmes raisons – pour siéger au comité d’hygiène, de sécurité et des conditions de travail (CHSCT) de Toulouse Métropole.
Et pour cause, la section dissidente bén …