Les élus écologistes ont dénoncé le ton véhément du président de Toulouse Métropole à l'encontre d'un de leurs collaborateurs.
La pratique démocratique provoque son lot d’étincelles et de prises de bec entre élus de bords opposés. Le conseil de Toulouse Métropole n’y échappe pas. Le 2 juin, lors d’une réunion de son bureau en comité réduit, c’est le président LR de Toulouse Métropole Jean‐Luc Moudenc qui semble avoir vu rouge.
Alors que sa majorité débattait avec l’opposition au sujet du controversé projet de Jonction Est, l’édile s’en est pris au collaborateur du groupe écologiste. Motif de son courroux : l’assistant en question immortalisait ces augustes échanges au moyen d’un appareil photographique. « Il lui a dit que c’était interdit et qu’il lui interdisait de les publier car s’il le faisait, il agirait en conséquence », rapporte Antoine Maurice, chef de file des élus écologistes toulousains.
Interloqué par le ton « très désobligeant et clairement menaçant » de la remarque, Antoine Maurice a dénoncé, sur Twitter, « la dérive autoritaire » du maire de Toulouse : « Jean‐Luc Moudenc étant responsable de la police de l’assemblée, je l’invite à relire le règlement intérieur et le CGCT [Code général des collectivités territoriales] qui précisent l’obligation de publicité de cette séance et en aucun cas l’interdiction de prendre en photo des élus (…) La publicité des séances constitue un principe général qui garantit aux citoyens le droit d’être informés des décisions de leurs représentants. »
https://twitter.com/AntoineMAURICE/status/1532349509912625152
La mise au point sur le réseau social a porté ses …