Le candidat de la Nupes vient de saisir le Conseil constitutionnel, car plusieurs anomalies ont été relevées dans le scrutin de dimanche, remporté de quatre voix seulement par son adversaire de la majorité présidentielle.
L’écart entre les deux candidats s’est resserré tout au long de la soirée du second tour, pour finalement se résumer, vers 22h30, à trois petites voix, selon les chiffres du ministère de l’Intérieur, ou à quatre, selon les déclarations du candidat de la Nupes, Fabien Jouvé. La députée sortante Monique Iborra, candidate Ensemble pour sa troisième réélection dans la 6e circonscription de Haute‐Garonne l’a donc emporté de justesse, suite à un recomptage minutieux des voix, dimanche 19 juin dans la soirée. Un résultat « rageant » pour la Nupes.
Après une courte nuit de repos, Fabien Jouvé a décidé de ne pas en rester là. Il vient d’annoncer qu’il saisissait le Conseil constitutionnel pour demander l’annulation du scrutin. « Les résultats de la 6e circonscription de la Haute‐Garonne sont particulièrement serrés avec un écart de quatre voix sur plus de 55 000 suffrages exprimés. Au terme de sa réunion, qui s’est tenue ce matin, à la préfecture de la Haute‐Garonne, la Commission de recensement des votes, présidée par un magistrat indépendant, a porté à son procès‐verbal un nombre d’anomalies supérieur à l’écart de voix », explique le candidat dans un communiqué envoyé en fin d’après ce lundi. Interrogé, le secrétaire de la section socialiste de Colomiers et conseiller municipal de cette commune n’a pas donné plus de détails.
La contestation d’une élection législative n’est pas une situation inédite en Haute‐Garonne …