Ces militants de l'ex-groupuscule d'extrême-droite Génération identitaire ont été condamnés à des peines de prison ferme ou avec sursis, selon les cas.
Ce jeudi 20 octobre, au terme de 10 jours de procès, le tribunal de Marseille a prononcé des peines allant d’un an de prison ferme à cinq mois avec sursis à l’encontre de 23 militants du mouvement Génération identitaire, dissous en mars 2021. Quatre membres de l’extrême‐droite toulousaine sont concernées.
https://www.mediacites.fr/enquete/toulouse/2018/05/29/les-multiples-visages-de-lextreme-droite-toulousaine/
Pour mémoire, le 5 octobre 2018, ce groupe issu des quatre coins de l’Hexagone s’était introduit avec violence dans les locaux de l’association de sauvetage en mer SOS Méditerranée, pour s’opposer à leur action à l’égard des migrants. Après avoir délogé manu militari une partie des sept employés présents sur place au moment des faits, ils avaient déployé une banderole et actionné des fumigènes.
Comptant parmi les éléments les plus médiatiques du groupe, la Toulousaine Anne‐Thaïs du Tertre d’Escœuffant, alias Thaïs d’Escuffon, écope de huit mois de prison avec sursis pour violence en réunion et participation à un groupement en vue de préparation de ces faits de violence.
Ex‐porte‐parole du mouvement, elle avait déjà été condamnée à deux mois de prison avec sursis et 3 000 euros d’amende pour injure publique en raison de l’origine, l’ethnie, la race ou la religion suite à l’action « anti‐migrant » du col du Portillon le 21 janvier 2021.
Six mois de prison ferme pour un militant
À ses côtés à Marseille, le Haut‐Garonnais Franck Dunas, qui s’était …