Après 15 minutes de blocage, une dizaine de policiers sont intervenus. Les douze participants ont été arrêtés et placés en garde à vue.
Après les tableaux dans les musées, les poteaux du stade toulousain et les pelouses du golf de Blagnac, c’est la rocade de Toulouse qui a été visée ce vendredi matin par des écolo‐activistes.
Vers 8h30, le collectif Dernière Rénovation a mené une action de blocage du périphérique au niveau de Rangueil. Vêtus de gilets fluo, une quinzaine de militants pour le climat sont descendus, via la bande d’arrêt d’urgence, sur les trois voies où le trafic matinal était déjà au ralenti. Assis sur le bitume, certains d’entre eux empêchaient les voitures de passer en brandissant leurs banderoles, tandis que leurs camarades engageaient la conversation avec les automobilistes et camionneurs.
Chez ces derniers, les réactions variaient entre soutien gêné ou franche hostilité. « C’est pour l’environnement ? Je suis solidaire, mais là, ça ne m’arrange vraiment pas », grimaçait par exemple une conductrice. « Je ne comprends pas. Je ne sais pas de qui il s’agit et quel est leur message. Pour moi, c’est zéro », s’énervait un autre.
Résolus à marquer les esprits, les militants de ce collectif misent sur la médiatisation de leurs actions pour obliger le gouvernement à respecter sa promesse de rénover un million de logements mal isolés d’ici la fin de l’année. Quitte pour cela à risquer des peines de justice. Après 15 minutes de blocage, une dizaine de policiers est intervenue. Les douze participants à cette action ont été arrêtés et placés en garde à vue
Leur garde‐à‐vue a duré 30 heures. Selon l’une des activistes, ils seront prochainement convoqués chez le délégué du procureur pour une « composition pénale » qui …