Après la démission du maire de Saint-Brévin, Dominique Faure, ministre des collectivités territoriales, a assuré que l’État n'avait pas manqué à ses devoirs. Yannick Morez, le maire démissionnaire assure que si.
L’annonce de la démission du maire de Saint‐Brévin (Loire‐Atlantique), le 11 mai dernier, à la suite d’un incendie criminel de son domicile, à des menaces de l’extrême droite et à l’absence de l’État à ses côtés, a fait réagir Dominique Faure, la ministre déléguée chargée des collectivités territoriales.
« Je ne peux laisser dire cela, s’est exclamée sur Twitter, la ministre et figure politique de la métropole toulousaine. L’État s’est tenu aux côtés de Yannick Morez : rondes régulières devant son domicile, inscription de ce dernier au logiciel de la gendarmerie pour permettre une intervention immédiate, sécurisation lors des manifestations anti‐CADA [Centre d’accueil des demandeurs d’asile]. » Et d’ajouter : « La préfecture avait proposé au maire une réévaluation de sa protection. Je tiens à réaffirmer mon soutien à Yannick Morez : menacer un maire c’est menacer la République et la démocratie. Je suis aux côtés des élus agressés et avec les services de l’État nous agissons. »
https://www.mediacites.fr/complement-denquete/nantes/2023/05/11/seul-face-aux-menaces-et-sans-soutien-de-letat-le-maire-de-saint-brevin-demissionne/
Devant la polémique, Dominique Faure s’est …