Les militants toulousains du parti présidentiel se disputent au sujet de l'élection d'un comité local, dont le scrutin a été reporté pour des raisons obscures.
Ce vendredi 30 juin, les militants haut‐garonnais du parti Renaissance (ex‐La République en marche) devaient élire les membres de leurs onze comités locaux. À Toulouse, les adhérents des comités Rive Droite et Rive Gauche attendront quelques semaines de plus. Sur décision de Vincent Terrail‐Novès, le président de Renaissance 31, le scrutin a été reporté – la veille de sa tenue – pour « absence de campagne » pour celui de Rive Droite et pour manque de candidatures dans celui de Rive Gauche.
Le comité Rive Droite est des plus stratégiques. Il concentre 268 adhérents, soit un tiers des militants toulousains. Selon nos informations, une première liste de huit personnes a été constituée par Pierre Fournier, référent des Jeunes avec Macron 31, avec le soutien du maire de Balma. Insatisfaits de sa composition, d’autres militants ont monté une liste « d’opposition » autour de Guillaume Boussemart et de l’élu toulousain Jean‐Claude Dardelet.
« J’ai déposé ma liste le 22 juin, sept jours avant le scrutin, indique M. Boussemart à Mediacités. Malgré mes relances, je n’ai jamais eu de réponses du bureau concernant sa validation et les modalités de campagne. » Persuadé que sa liste partait favorite, Guillaume Boussemart voit dans le report de l’élection une manœuvre du maire de Balma pour ne pas perdre la main sur un comité local stratégique. « Je suis en colère. Pour un parti qui voulait faire la politique autrement, c’est navrant », déplore‐t‐il.
Contacté, Vincent Terrail‐Novès s’étonne de la lecture de sa décision : « Les bras m’en tombent. Sentiment très étrange dans la mesure où nous réunirons la semaine prochaine les protagonistes pour définir les …