Jean-Claude Mercier a été interpellé et placé en garde à vue par le parquet de Tarbes, suite aux plaintes de plusieurs hommes pour viols et agressions sexuelles. Mediacités avait consacré un article en 2021 à cet abbé, au sujet de ses finances suspectes.
L’abbé aux mauvais comptes aurait‐il commis des abus bien pires ? Placé en garde à vue le 10 juillet à Tarbes (Hautes‐Pyrénées), Jean‐Claude Mercier, prêtre en rupture avec l’institution catholique, est désormais soupçonné de viols et d’agressions sexuelles sur des mineurs. Les victimes seraient au moins au nombre de sept.
D’après France Bleu Béarn Bigorre, une enquête a été ouverte en 2021 pour abus sexuels sur une victime originaire du Gers, au sujet de faits prescrits datant des années 70. D’après notre consœur du service public, la procureure de Tarbes Bérengère Prud’homme annonce que sept plaintes ont été déposées au total contre l’abbé Jean‐Claude Mercier.
Les plaintes proviennent d’hommes indiquant avoir été violés et agressés sexuellement lorsqu’ils étaient mineurs. Les faits sont prescrits pour la plupart, sauf pour deux victimes, pour lesquelles ils remontent à 2006. D’après la procureure, deux autres potentielles victimes ont été identifiées, mais n’ont pas encore été entendues.
Des mouvements financiers douteux
Mediacités a enquêté en 2021 sur cet abbé des Hautes‐Pyrénées, réputé partisan d’un catholicisme conservateur. Si des abus sexuels nous avaient été alors rapportés, nous n’avions pu les étayer suffisamment à l’époque pour rendre publiques ces accusations. En revanche, nous avons pu établir que Jean …