Quand l’école Lakanal devient une garderie surbondée

manif lakanal FCPE
Un élève de l'école Lakanal, à Toulouse, lors d'une manifestation contre le manque d'enseignants. / FCPE

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Temps de lecture : 2 minutes

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Par Gael Cérez

Faute d'enseignants en nombre suffisant, les élèves de l'école élémentaire Lakanal se retrouvent parfois à 47 par classe. Une situation inacceptable pour leurs parents qui ont décidé de manifester chaque vendredi tant qu'une solution n'aura pas été trouvée par le rectorat.

La pénurie d’enseignants en Haute‐Garonne touche rudement les petits établissements scolaires. En plein centre de Toulouse, l’école maternelle publique Lakanal compte quatre classes et une centaine d’enfants. Depuis la rentrée, il a manqué un enseignant presque un jour sur deux. Faute de remplaçant disponible, les élèves ont été répartis dans les classes encore ouvertes, provoquant un sureffectif problématique.

Selon le décompte des parents d’élèves de la FCPE, les enfants se sont ainsi retrouvés à 34 par classe au lieu de 25 durant treize journées, à cause d’une absence non remplacée. Pis, ce jeudi 7 novembre, ainsi qu’à deux reprises depuis septembre, deux absences non remplacées ont contraint les institutrices présentes à gérer 47 enfants chacune.

« Les professeurs sont épuisés physiquement. Nous craignons fortement un burn‐out de l’ensemble du personnel et la fermeture de l’école prochainement », s’inquiètent les parents d’élèves. Selon eux, des enfants seraient « régulièrement mis derrière les écrans », faute d’encadrement suffisant.
Une manifestation tous les vendredis
Dans ces conditions, difficile de faire classe. « L’école devient une garderie, ce qui n’est évidemment pas de la responsabilité de son personnel. L’école est un droit, et il ne revient pas aux parents de garder leurs enfants pour soulager les maîtresses. Nous sommes en colère et ne comprenons pas qu’il n’y ait pas de solution pérenne proposée », s’alarment les parents.

Autre problème, la classe de petite section est attribuée à la directrice, qui n’a plus …

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