A Toulouse, deux enseignantes de l’école Amouroux priées de quitter leurs classes sans préavis

2024_novembre_Ecole Amouroux
Deux enseignantes de l'école maternelle Amouroux ont été prévenues à la dernière minute de leur réaffectation. / Photo Mediacités

Publié le

Modifié le

Temps de lecture : 2 minutes

Favorite

Par Armelle Parion

Vendredi dernier, deux enseignantes de l’école maternelle Amouroux, en classe de petite et moyenne section pour l’une, de moyenne et grande section pour l’autre, ont appris à la dernière minute qu’elles allaient être réaffectées dès cette semaine dans un autre établissement.

Au‐delà du manque d’enseignants et d’accompagnants d’élèves en situation de handicap (AESH), c’est la gestion humaine des équipes pédagogiques qui laisse parfois à désirer dans l’académie de Toulouse. Vendredi dernier, deux enseignantes de l’école maternelle Amouroux, en classe de petite et moyenne section pour l’une, de moyenne et grande section pour l’autre, ont appris à la dernière minute qu’elles allaient être réaffectées dès cette semaine dans un autre établissement.

Aucune d’entre elles ne l’a appris directement par le rectorat. Ce sont les nouvelles arrivantes – deux contractuelles – qui se seraient les premières annoncées à l’école. Chez les parents d’élèves, c’est la consternation. « Claire et Marie avaient pourtant indiqué qu’elles préféraient rester sur l’école que de faire des remplacements courts », explique Marlène, l’une des parents d’élèves déléguée de l’école.
Une pétition pour réclamer leur maintien 
« Mon fils a pleuré en rentrant vendredi. Il m’a dit qu’il ne voulait pas changer de maîtresse », témoigne Tanya, une mère d’élève d’une des classes concernées, qui a aussitôt lancé une pétition, à l’attention de la directrice de l’école, de l’inspecteur et du directeur académique des services de l’Éducation nationale.

Celle‐ci souligne l’engagement et le professionnalisme des deux enseignantes, et réclame leur maintien « au moins jusqu’aux vacances de Noël, ce qui représente le minimum nécessaire pour garantir la stabilité des él …

Nous vous offrons l’accès à cet article

Et à toutes nos enquêtes pendant deux jours  !
Oui, on est généreux 😉 Mais pensez aussi à vous abonner  !

En renseignant votre adresse, vous acceptez nos conditions générales d’utilisation.
Mediacités s’engage à ne pas céder votre adresse à des tiers. En cas d’échec, écrivez à contact@mediacites.fr
  • J’accède aux 4 éditions de Mediacités (Lille, Lyon, Nantes et Toulouse)
  • Je découvre un média 100 % indépendant, avec 0 % de publicité

Attention, journal en danger !

Depuis huit ans, Mediacités propose un journalisme d’investigation sur les pouvoirs locaux et ses enquêtes ont de l’impact dans les villes. Aujourd’hui notre existence est menacée.
Soutenez la rédaction, ses journalistes et la démocratie locale :

Je soutiens Mediacités

  • en vous abonnant (69 € par an ou 7,90 € par mois, résiliable à tout moment et facilement) pour lire toutes les enquêtes
  • en effectuant un don (défiscalisable à 66%) pour soutenir le travail et assurer la survie d’un journal local indépendant, sans pub et à impact.

Attention : journal en danger !
Soutenez Mediacités !

Depuis bientôt huit ans, notre journal d’investigation propose des enquêtes sur les pouvoirs locaux dans les grandes métropoles. À Lille, Lyon, Nantes et Toulouse, des dizaines de journalistes publient en toute indépendance des informations inédites qui nourrissent le débat public et produisent de l’impact.
Aujourd’hui, notre campagne de financement participatif a atteint son premier objectif.
Pour garantir notre indépendance et contribuer au développement d’une presse locale d’investigation, aidez-nous à aller plus loin et à atteindre 110% d’ici au 31 décembre !
On vous explique tout ici :

Comment soutenir Mediacités ?

Chaque coup de pouce compte !

Ceci fermera dans 30 secondes