La région Occitanie prévoit de baisser de 5 à 20 % ses aides en 2025

Carole Delga conf de presse en ligne 18 décembre 2024
Carole Delga, présidente de la région Occitanie, lors d'une visioconférence de presse du 18 décembre. / Capture écran GC.

Publié le

Temps de lecture : 2 minutes

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Par Gael Cérez

Face à la baisse des dotations de l’État, la collectivité présidée par la socialiste Carole Delga va réduire ses dépenses. Les subventions régionales devraient être rabotées d’au moins 5 % l’an prochain et jusqu’à 20 % dans certains cas.

Quand les recettes d’une collectivité baissent, celle‐ci a deux choix : laisser filer l’endettement ou réduire les dépenses. Le conseil régional d’Occitanie a choisi la deuxième option. Après une baisse de 210 millions d’euros en 2023 et 2024, la collectivité est confrontée à une nouvelle baisse potentielle de 187 millions d’euros des dotations de l’État l’an prochain. Résolue à ne pas emprunter pour « conserver des marges de manœuvre en cas d’évènement climatique, sanitaire ou géopolitique », Carole Delga, la présidente socialiste du conseil régional, a donc décidé de se serrer la ceinture. 

Le 18 décembre, lors d’une conférence de presse, elle a annoncé que les subventions allouées par la collectivité seraient réduites de 5 % minimum l’an prochain, et jusqu’à 20 % dans certains cas. L’économie attendue est en cours d’estimation. « J’ai décalé le vote du budget à début 2025. Nous sommes en train de faire le travail, politique régionale par politique régionale », explique‐t‐elle. La collectivité devrait y voir plus clair « dans un gros mois ».
Renoncement et suspension
La région a également suspendu la commande de 18 rames de train. À 20 millions d’euros, l’unité, l’économie de 360 millions d’euros est substantielle. « J’ai eu le ministre des Transports démissionnaires au téléphone à ce sujet. Il était inquiet », remarque Carole Delga, qui lui a rappelé qu’avec la baisse des dotations, elle n’avait pas le choix.

La collectivité a aussi renoncé à l’idée d’expérimenter la gestion de trois routes nationales. L’incertitude sur l’engagement de l’État à cofinancer à 50 % ces équipements a pesé dans la balance …

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